AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Ambages


« Toute la beauté vient de notre coeur, tant que ce coeur est plein de joie. »

Kyra est la soeur de Dragomir. Kyra et Dragomir, adolescents, sont enlevés. Dragomir devint Stavro le Forain. L'histoire commence... Je me tais et j'écoute Stavro le Forain raconté son histoire. Dans un pays lointain vivait...

Et la suite... ?! Je ne peux la raconter. Cela ne serait que médiocrité car « dans le détail réside le plus souvent la beauté. » Je dirai juste que la plume de Panaït Istrati est belle : « son état d'âme était tout disposé maintenant à cette lointaine évocation – mais il en est toujours ainsi quand on veut toucher aux écluses rouillées qui barrent le passage aux eaux du passé » et qu'il a de la mansuétude, « mille ignominies souffertes ne nous donnent pas le droit de cracher sur l'humanité tout entière » et de la clairvoyance « l'homme sans coeur, mes enfants, c'est un mort qui empêche les vivants de vivre ».

Il prône la tolérance, le respect de l'autre car « chacun a sa vie, ses blessures, sa propre philosophie » et nous délivre des vérités qui m'enchantent « la bonté d'un seul homme est plus puissante que la méchanceté de mille ; le mal meurt en même temps que celui qui l'a exercé ; le bien continue à rayonner après la disparition du juste. » Pour autant, il fait montre de fragilité et c'est en nuance qu'il précise « où et quand la vie nous gratifie-t-elle de joies complètes ?... »

« Il n'y a pas de souvenir sans présent. »
Commenter  J’apprécie          375



Ont apprécié cette critique (29)voir plus




{* *}