Dommage, j'ai trouvé l'écriture un peu fadasse.
La Fille de l'hiver aurait mérité pourtant un style plus poétique, plus troublant. L'idée de s'inspirer et de faire référence à un conte russe, La petite fille de la neige, m'a bien plu, mais pour aller avec, il m'aurait fallu une bonne atmosphère bien ambiguë, nous balançant avec finesse entre réalisme et magie du conte.
Jack et Mabel traînent la douleur de la mort de leur bébé. Ils sont venus s'installer en Alaska, espérant y trouver un silence apaisant.
Mais c'est rude. le livre s'ouvre sur une tentative de suicide de Mabel, sur une interrogation angoissée: «Tu crois qu'on va réussir à passer l'hiver?»
Et pourtant quand la neige se met à tomber, il y a un moment euphorique, le vieux couple fait un bonhomme de neige. le lendemain, les moufles et l'écharpe mis au bonhomme de neige ont disparu, et une mystérieuse petite fille fait son apparition.
C'est loin d'être désagréable à lire, mais un peu frustrant, je crois qu'il y avait matière à faire un roman beaucoup plus fort.
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