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Critique de Gwen21


Je n'ai pas boudé mon plaisir à retrouver l'un des personnages manga de mon enfance les plus séduisants dans ce premier tome des aventures de "Georgie".

Australie, seconde moitié du XIXème siècle.
Georgie est élevée au grand air, dans la ferme familiale, au milieu des jeux casse-cou de ses frères, Arthur et Abel. Quoi que, à bien y réfléchir, il s'agit surtout des jeux de Georgie elle-même dans lesquels elle s'entend à entraîner ses frères !

***ALERT SPOILER***
Pétillante, pleine de vie et d'audace, cette enfant puis adolescente ne semble craindre rien ni personne. Adulée par ceux qu'elle considère comme ses frères de sang mais qui ne sont en réalité que des frères de coeur, Georgie ayant été recueillie bébé alors que sa mère, femme de repris de justice, se mourrait, Georgie grandit dans l'insouciance jusqu'à l'âge de 15 ans où tout changera pour elle lors d'un certain tournoi de boomerang auquel elle concoure travestie en garçon. En lançant son boomerang avec détermination et cette envie de gagner qui caractérise son caractère, il se pourrait bien qu'elle récupère plus qu'un bout de bois poli... l'amour n'est pas loin d'entrer dans son existence et de la transformer à jamais.

Même si le scénario de Man Izawa ne manque pas de charme et de fraîcheur, ce sont les dessins de Yumiko Igarashi qui m'ont vraiment séduite. Est-ce que c'est parce qu'elle est une femme que transparaît une telle sensibilité sous son trait ? J'ai apprécié cette sensualité juvénile, pas (encore) entachée par la volupté, qui nous fait sentir l'immensité poignante des sentiments complexes d'Arthur et Abel pour leur "soeur".

J'ai été un peu moins réceptive à la passion naissante de Georgie pour Lowell, je l'ai trouvée moins crédible et moins touchante que le lien ambigu et fort qui lie les trois membres de la fratrie.

Un très beau manga, esthétique et sincère.
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