En entrant dans ce recueil, on pénètre comme dans une sorte de temple étrange où le recueillement, l'intime, l'émotion feutrée font partie du décor intérieur. Si les références religieuses, bibliques sont nombreuses, elles revêtent plutôt des symboles agnostiques où la pure croyance est absente, mais pas le doute, le mystère, la méditation philosophique qui semblent être des cheminements poétiques analytiques sur l'existence et la mort. Car on sent bien que face aux énigmes insolubles de la vie, le poète cherche des réponses, cependant ces dernières restent hermétiquement absconses et devant ce défi que lui oppose le destin, l'auteur refuse de s'enfermer dans une religion, croyance quelconque, préférant l'abnégation simple, parfois dure de la vie, acceptant cette sombre lumière sans espérance qu'est la condition humaine.
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