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Critique de EMEF2021
Comment l'homme peut passer de l'échec scolaire à la réussite financière (par esprit revanchard) sans scrupules, passer par la case prison, et changer ensuite sa conception du monde, et en poésie, s'il vous plaît !
C'est tout un cheminement qui se déroule dans un livre au style vivant et alerte, dont le rythme s'accélère aux moments vifs du récit.
Car c'est bien un récit, sous une forme poétique, que Patrick Jacquemin nous propose, celui de sa propre vie. Il se lit comme un roman, a la longueur qu'il faut pour être complet (la boucle est bouclée), sans jamais lasser. Pas de descriptions encombrantes : l'essentiel.
Le choix du poème en vers libre est judicieux, la progression suit une ligne claire jusqu'au final, embrassant le cheminement dans son ensemble (serait-ce un destin?) : vivre les excès pour mieux en saisir la vacuité, se poser les bonnes questions et reprendre sa vie en main, concept assez biblique finalement.
Pourrait-on parler de poésie utilitaire ? le mot n'est pas joli, certes, mais ce livre est utile. A l'auteur, d'abord, et à son besoin de jeter sur papier ce qu'il a besoin de partager pour pouvoir avancer (se racheter?), au lecteur, ensuite, pour connaître l'envers du miroir de la réussite.
L'ensemble est parcouru par une sensation transmise par l'auteur, d'une dualité de sa personne, qu'il exprime au début de livre : « suis-je donc un pantin de foire ? » dominé par « l'esprit fou qui me régit », derrière un esprit de réflexion. Une sorte de dialogue, l'un prenant le pas sur l'autre, pour ensuite s'effacer.
Des conclusions de ce périple de vie, je ne vous dirai rien, et vous invite à les découvrir par la lecture.
C'est tout un cheminement qui se déroule dans un livre au style vivant et alerte, dont le rythme s'accélère aux moments vifs du récit.
Car c'est bien un récit, sous une forme poétique, que Patrick Jacquemin nous propose, celui de sa propre vie. Il se lit comme un roman, a la longueur qu'il faut pour être complet (la boucle est bouclée), sans jamais lasser. Pas de descriptions encombrantes : l'essentiel.
Le choix du poème en vers libre est judicieux, la progression suit une ligne claire jusqu'au final, embrassant le cheminement dans son ensemble (serait-ce un destin?) : vivre les excès pour mieux en saisir la vacuité, se poser les bonnes questions et reprendre sa vie en main, concept assez biblique finalement.
Pourrait-on parler de poésie utilitaire ? le mot n'est pas joli, certes, mais ce livre est utile. A l'auteur, d'abord, et à son besoin de jeter sur papier ce qu'il a besoin de partager pour pouvoir avancer (se racheter?), au lecteur, ensuite, pour connaître l'envers du miroir de la réussite.
L'ensemble est parcouru par une sensation transmise par l'auteur, d'une dualité de sa personne, qu'il exprime au début de livre : « suis-je donc un pantin de foire ? » dominé par « l'esprit fou qui me régit », derrière un esprit de réflexion. Une sorte de dialogue, l'un prenant le pas sur l'autre, pour ensuite s'effacer.
Des conclusions de ce périple de vie, je ne vous dirai rien, et vous invite à les découvrir par la lecture.
