Comme souvent chez
Andrea H. Japp l'intrigue n'est que le prétexte pour nous faire découvrir le Moyen-Age, sa langue savoureuse, ses coutumes et son histoire (un peu comme le fait
Jean-François Parot pour le XVIII avec son Nicolas le Floch). Si, de ce point de vue-là le livre demeure fort intéressant et nous apprend beaucoup de choses, ici sur le rôle et la place du bourreau dans la société de l'époque et sur les intrigues politiques de la cour de Philippe le Bel, l'intrigue demeure fort légère, contrairement à celles de Parot, et laisse sur une impression de bâclée, avec des personnages peu typés. D'où mon impression un peu mitigée sur ce roman, qui se lit facilement mais risque d'être oublié tout aussi vite. Dommage, le Moyen-Age est une période qui mérite mieux.
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