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Critique de Diabolau


On le devinait depuis un moment : tout – et tout le monde – converge vers Montségur. Tous les personnages qui ont fait la grandeur de cette série beaucoup trop peu connue.
Héléna et son fils Sanche, Leila la femme de ce dernier, et maintenant sa fille, et puis Isarn le borgne et Corba, Guillaume le bâtisseur, Arnaud le précepteur, Jordan le compagnon et Rémy le fidèle allié. Et même le spectre de Bernard de Lorac.
Les derniers résistants sont acculés dans leur terrier sur le pog et les boulets des trébuchets ne leur laissent aucun répit. Les hommes et les femmes tombent et on se prend à craindre que tout finisse à Montségur, avec le bûcher des cathares que l'on sait inexorable tant Jarbinet ne prend pas L Histoire à la légère.
Encore une fois également, et c'est tellement crédible, tellement conforme à la réalité, le basculement s'opère à la suite d'un détail, d'un concours de circonstances : un blaireau gigote au pied d'une muraille, une sentinelle sursaute et fait tomber son arbalète, il sort par la poterne pour la récupérer, le chien d'une gamine sort à sa suite, la gamine poursuit son chien, des braves gens réveillés par le boucan veulent la rattraper... ça tient à si peu de chose, vraiment, hein ? Tout comme tuer des coupables ou épargner des innocents... Vraiment, le diable est dans les détails.
Le bûcher advient, bien sûr, le sud abdique et se rend à l'envahisseur, finalement.
Mais quelques-uns de nos héros survivront quand même parce que la vie, elle, n'abdique jamais.
Probablement l'une des meilleures séries de BD qu'il m'ait été donné de lire, dont la deuxième moitié, qui pourtant est encore meilleure que la première, n'existe plus qu'en numérique, je le redis une dernière fois car c'est grande pitié.
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