ce récit est une longue course haletante pour son héros malgré lui, Joubert. Il en voit tellement de toutes les couleurs, que j'ai souffert avec lui : mal aux os, le souffle court, des bleus partout…pas sportive pour deux sous, Alexandre Jarry m'a fait faire de l'exercice pour les deux années à venir, au minimum !
Indéniablement, ce récit est angoissant parce que Joubert est toujours sur le qui-vive pour sauver sa peau, qu'à tous les coins de rues il peut se faire descendre, qu'il est isolé la plupart du temps.
Et la R.U.N Experiment qui semble être à l'origine de ses déboires depuis sa rencontre avec un ex-compagnon récemment diplômé.
Joubert qui n'aspire qu'à retrouver sa chère et tendre Annabelle, et sa routine quotidienne. Comment parviendra-t-il à déjouer ces pièges semés sur sa route. D'ailleurs comment a-t-il pu se retrouver à Sao Paulo ? Sans mémoire ou presque, n'ayant pour seule solution que d'avoir recours au vol et à la fuite, ce héros est empêtré dans un « complot » qu'il aura toutes les peines du monde à déjouer.
Une course poursuite tout au long du roman sur fond de paranoïa ambiante et on le serait à moins.
Une bonne lecture à un détail près, la fin ne m'a pas semblé très crédible ou est-ce moi qui ai la comprennette lente?
Alexandre a une écriture soignée, précise, un coté humour noir plaisant et une imagination fertile, il faut le souligner.
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