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Critique de Bonheur_Lecture


« Ma vie avec Mesrine », c'est un témoignage que j'avais acheté en même temps que « L'instinct de mort » alors j'étais obligée de les lire l'un à la suite de l'autre, pour n'oublier aucun détail.

Sylvia Jeanjacquot est la dernière compagne de Jacques Mesrine. Elle est celle avec qui il a passé ses derniers moments « d'ennemi public numéro 1 », celle qui était présente lors de sa mort, abattu par la police alors qu'il était au volant de sa voiture, celle qui a été gravement blessée et traitée comme une moins que rien en détention par la suite…

J'avoue avoir lu ce livre pour avoir une deuxième version. Et je n'en suis pas déçue, loin de là. Ce témoignage est poignant, réellement. Comme pour « L'instinct de mort », je n'ai pas pu m'empêcher de tourner les pages. Je voulais savoir, comprendre, qui était cette femme, qui était réellement ce Jacques Mesrine, vu d'un autre oeil.

En lisant ce livre, je me suis aperçue que je ne m'étais pas trompée sur cet homme. Il y a bien un « Jacques », un homme attentionné, amoureux, cuisinier, prêt à tout pour faire plaisir à Sylvia. Puis il y a « Mesrine », l'ennemi public numéro 1. C'est un témoignage rempli d'amour pour Jacques que Sylvia Jeanjacquot nous livre ici, elle qui n'avait jamais eu à faire avec la police, qui n'avait jamais mis les pieds dans un commissariat, sauf peut-être pour une déclaration de perte de papiers.
Elle a tout appris avec Mesrine, les bons moments, comme les mauvais, sans jamais poser de questions. C'est ça d'être la femme d'un mec du « milieu ». Mais si elle a écrit ce livre, ce n'est pas pour faire parler d'elle, non loin de là, c'est surtout pour faire taire les rumeurs sur son bien aimé. Pour montrer à tous qu'il n'était pas celui que l'on décrivait dans la presse, non, au fond, comme je l'ai dit dans ma critique sur « L'instinct de mort », il fallait savoir lire entre les lignes. Ici, je n'en ai même pas eu besoin, Sylvia Jeanjacquot parle ouvertement. Ce n'est pas parce que c'est la dernière compagne de Mesrine qu'elle est en totale harmonie avec ses actes. Même si elle est au courant de ses actions, ce n'est pas pour autant qu'elle cautionne ces dernières. Et parfois, elle prend même le droit de lui en parler.

Bref, je suis contente d'avoir lu ce témoignage tout de suite derrière « L'instinct de mort » et de voir que tout concorde, mais surtout de voir que je ne m'étais pas trompée sur Jacques, et sur Mesrine non plus d'ailleurs. Et puis après tout, seule Sylvia Jeanjacquot peut se permettre de parler de lui, parce qu'elle est une des seules à l'avoir connu, réellement, intimement.
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