Trois hommes dans un bateau (sans oublier le chien)

Ainsi est la règle en ce bas monde ; chacun a en partage ce dont il n'a que faire, et d'autres possèdent ce qui ferait le bonheur de leurs voisins.

[...] I like work: it fascinates me. I can sit and look at it for hours. I love to keep it by me: the idea of getting rid of it nearly breaks my heart.

"J'aime le travail, il me fascine. Je peux le contempler pendant des heures. J'adore le garder près de moi : l'idée de m'en débarrasser me brise le cœur."

"Tel est, sur la Tamise, le seul moyen d'obtenir qu'une bouilloire consente à bouillir. Si elle voit que vous attendez sa bonne volonté avec impatience, elle s'abstiendra de chanter.
Il vous faut vous éloigner et entamer votre repas, comme si vous n'alliez pas prendre le thé. Alors vous l'entendrez bientôt bouillir à gros bouillons, folle d'envie de se transformer en thé.
C'est également une bonne méthode, si vous êtes très pressés, de vous dire les uns aux autres en parlant très haut, que vous n'avez pas besoin de thé et que vous n'allez pas en faire. Vous vous rapprochez de la bouilloire de façon qu'elle puisse vous entendre et vous lancez très haut : "Moi, je ne veux pas de thé. Et toi, Georges ?" A quoi Georges répond, de même : "Oh non, moi, je n'aime pas le thé. Prenons plutôt de la limonade. Le thé est trop indigeste."
A l'instant, la bouilloire déborde et éteint le réchaud."

« Quel genre d'homme vais-je décider d'être ? À dix-neuf ans, c'est une question que l'on se pose. À trente-neuf, on dit : “Si seulement le destin n'avait pas fait de moi l'homme que je suis.” »

« Ainsi est la règle en ce bas monde ; chacun a en partage ce dont il n'a que faire, et d'autres possèdent ce qui ferait le bonheur de leurs voisins. »