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Citations sur Trois hommes dans un bateau (sans oublier le chien) (97)

Mais Je voulez-vous toute médaille à son revers, comme disait l'autre quand, sa belle-mère étant venue à mourir, on lui présenta la note de l'enterrement. P. 45
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Lentement le souvenir vermeil du soleil défunt s'évanouit au sein de nuages gris et mornes. Silencieux comme des enfants en deuil, les oiseaux ont cessé leur ramage, et seuls le cri plaintif du coq de bruyère et le rauque croassement de la corneille troublent le silence solennel qui plane sur le lit du fleuve où le jour mourant exhale son dernier soupir. P. 29
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Par-dessus bord l'encombrement, mon frère ! Que l'esquif de ta vie soit léger, qu'il porte seulement le nécessaire, un logis accueillant et des plaisirs simples, un ou deux amis dignes de ce nom, un être que tu aimes et qui t'aime, un chat, un chien, une pipe ou deux, de quoi manger et de quoi te vêtir à ta suffisance, et un peu plus qu'assez à boire, car la soif est chose à éviter.
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Georges se montre parfois réellement très sensé ! Vous en seriez surpris. Cela
S' appelle de la sagesse authentique, non seulement en ce qui regarde le cas actuel, mais d'une manière plus générale, par rapport à notre voyage sur le fleuve de la vie. Combien de gens, pour ce trajet, surchargent tellement leur bateau, qu'ils le mettent en danger de couler, de toute une cargaison de vanités qu'ils croient indispensables à l'agrément et au bien-être du voyage, mais qui ne sont en réalité qu'un encombrement inutile !
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J'ai toujours l'impression que je fais plus de travail que je ne devrais. Non pas que je rechigne au travail, notez le bien; j'aime le travail, il m'enchante. Je resterais des heures à le contempler. J'adore l'avoir auprès de moi. L'idée d'en être séparé me navre.
On ne saurait me donner trop de travail ; accumuler le travail est devenu chez moi
Presque une passion ; mon bureau en est rempli, à tel point qu'il n'y a plus de place pour en mettre davantage. Il me faudrait bientôt faire bâtir une annexe.
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Quand il a commencé de vivre à mes crochets, je n’ai jamais pensé le garder bien longtemps. Souvent, je le regardais, assis sur le tapis, les yeux levés sur moi, et je me disais : « Ce chien ne vivra pas. Il rejoindra bientôt nuages et séraphins, emporté sur un char de feu, c’est fatal. »

Mais après que j’eus remboursé la douzaine de poulets qu’il avait égorgés, après que je l’eus tiré par la peau du cou – grognant et gigotant – de cent quatorze bagarres de rues, quand une mégère m’eut traité d’assassin en me brandissant sous le nez la dépouille de son pauvre chat, quand mon voisin m’eut poursuivi en justice pour laisser en liberté une bête féroce qui l’avait assiégé plus de deux heures durant par une nuit glaciale dans sa remise à outils (d’où il n’osait plus sortir), et quand j’eus appris que le jardinier avait, à mon insu, gagné trente shillings en l’engageant dans des concours à tuer des rats, alors je songeai que, tout bien pesé, Montmorency avait une espérance de vie des plus normales et que le ciel risquait d’attendre encore longtemps le retour de son ange.
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Nous ne chavirâmes pas : je me borne à constater le fait, ne pouvant en fournir une quelconque raison. J’ai souvent réfléchi à ce phénomène depuis, sans jamais parvenir à une conclusion satisfaisante.

Peut-être cela fut-il dû à ce fameux esprit de contradiction inhérent à toutes choses en ce monde. Voyant notre conduite, le canot en aurait conclu que nous voulions nous suicider, en conséquence de quoi il aurait tout fait pour nous décevoir. C’est la seule explication plausible que j’aie jamais trouvée.
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J'aime le travail : il me fascine. Je peux rester des heures à le regarder.
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Entre Iffley et Oxford s’étend le bief le plus difficile de la Tamise. Il faut être natif de l’endroit pour s’y reconnaître. J’y ai canoté un bon nombre de fois, sans jamais rien y comprendre. Tout homme capable de naviguer en droite ligne de Oxford à Iffley devrait être en mesure de mener une vie harmonieuse, sous un seul toit, avec sa femme, sa belle-mère, sa sœur aînée, et la vieille servante qui servait dans sa famille alors qu’il n’était qu’un bébé.
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Difficile de nourrir son corps et son âme avec six shillings par semaine ! Ils ne demandent qu’à se séparer l’un l’autre quand seul un lien si ténu les retient.
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