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Critique de MaggyM



Melville Heights, quartier huppé de Bristol, m'a fait pensé à Wisteria Lane. Vous savez ce type de quartier où tout le monde se connait et s'épie, où les sourires sont factices devant les barbecues du dimanche, où les fantasmes sur les maris ou les épouses des voisins hantent les nuits agitées,....

Il faut bien dire que le 4e de couverture spoile le roman puisque ce qui y est annoncé n'apparaît qu'à la toute fin. Je me demande ce qu'il passe parfois dans la tête des éditeurs qui publient ce type de pitch.

Le lecteur apprend petit à petit à connaître et reconnaître les habitants de Melville Heights et les interactions, plus ou moins fortes, qui sont nouées entre eux. On se doute bien qu'il s'est passé quelque chose puisque les chapitres sont régulièrement interrompus par des extraits d'interrogatoires de police où tous les adultes du quartier semblent avoir défilé.
La tension monte, le lecteur hésite sur le drame qu'il ne va pas manquer de découvrir. Est-ce cet adultère qui se profile qui sera le déclencheur? Ou cet ado qui prend secrètement ses voisins en photo? Ou cette folle qui se croit persécutée et qui emporte même avec elle une chaise pour espionner le quartier plus confortablement? Ou le proviseur du lycée qui a l'air de cacher quelque chose? Ou....

Un peu à la manière de Liane Moriarty dans Big Little Lies, les scènes se succèdent, s'entrecroisent, chaque élément semble important sans qu'on puisse vraiment mettre le doigt dessus... et ce n'est qu'à la toute fin que le voile se déchire. En attendant, on a droit à toute une palette de personnages qui semblent tous plus perturbés les uns que les autres, chacun avec ses secrets et son petit diable sur l'épaule. L'autrice aurait pu aller un peu plus loin dans la psychologie de ceux-ci, mais ça reste crédible.
Un bon thriller domestique donc, assez classique dans sa facture et qui intéressera les adeptes du genre.
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