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Critique de Leponeynoir


Un final digne de l'Incal même si, à mes yeux, le second tome reste le plus abouti tant au point de vue du graphisme que de la narration.

En ces années 80, on voit que Jodorowsky avait encore de la ressource… et on sent bien page après page l'empreinte de ce scénariste insolite, tant de par l'ésotérisme qui émane de l'oeuvre que de l'incontestable connotation freudienne qui imprègne la planète dépeinte dans cet album.

John Difool, anti-héros emblématique, va ainsi être confronté avec les piètres et médiocres Jidoeufs, ultime stade du cycle matriciel de la galaxie Berg, rejetons détestés d'une reine-mère à la rancune tenace, et qui se révèleront les catalyseurs d'une haine inconsciente et quasi-oedipienne envers lui. On ne peut penser, à l'envi d'une animosité d'une telle ampleur, qu'au mythe de Cronos destituant Ouranos.

S'ensuivra l'ultime épreuve, avec une conclusion aussi éblouissante qu'inattendue, même si j'ai été un peu rebuté par la scène de lévitation des survivants de Terra affublés d'une queue de cheval (un petit arrière-goût d'orientalisme de bazar).

Excellente conclusion, donc, qui donnera suite à une intéressante préquelle, mais qui aboutira bien des années après à ce gaspillage inutile que sont pour moi Après l'Incal et Final Incal.
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