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Critique de Bibeli
« Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux » s'interrogeait Ray Ventura. Coeur glacé raconte l'histoire d'un quadragénaire en bonne santé, qui a une situation professionnelle convenable, une femme et deux enfants. Il ne peut donc qu'être heureux. Non. Cet homme n'a de cesse de s'interroger sur le sens de sa vie, sur la mort. Car sous ses apparences d'homme pressé se cachent angoisses et solitude. Il se donne un mois pour réfléchir : partir pour toujours ou rester ?
On le voit tout de suite à sa couverture rugueuse et aux graphismes multiples, cette BD est atypique et étonnante ! Il est difficile d'expliquer toute sa richesse mais je vais essayer d'en donner quelques exemples. D'abord au niveau illustrations. C'est Johan de Moor qui s'y colle. On retrouve certes quelques planches qui rappellent sa collaboration (et celle de son père) avec Hergé de par leur typographie si caractéristique. Mais on ne peut s'arrêter à ça. La diversité des illustrations est incroyable : on passe d'un dessin simple très naturel à des dessins fantaisistes rappelant les réclames d'antan, des peintures, des crayonnés, de la photo, des collages, et même du manga ! Au niveau des coloris on a également beaucoup de contrastes : on passe du grisé (symbolisant la morosité, la dépression) aux couleurs vives, très colorées. On trouve des gens exagérément heureux, qui semblent se cacher sous des sourires (trop forcés) de façade. Au niveau images et textes, la BD est truffée de références, notamment à la société de consommation, parmi lesquelles Playmobil, Télétubbies, Bob l'éponge,… Cette même société qui enferme les gens dans des cases au détriment de l'humain. Malgré le sujet grave, l'humour est également de la partie et là aussi, on en trouve pour tous les goûts. La réflexion s'élargit sur les limites de l'humain, sur l'emprise du temps dans nos vies. C'est tout à fait brillant et je ne peux que recommander à tout un chacun de le lire pour s'en faire sa propre idée.
On le voit tout de suite à sa couverture rugueuse et aux graphismes multiples, cette BD est atypique et étonnante ! Il est difficile d'expliquer toute sa richesse mais je vais essayer d'en donner quelques exemples. D'abord au niveau illustrations. C'est Johan de Moor qui s'y colle. On retrouve certes quelques planches qui rappellent sa collaboration (et celle de son père) avec Hergé de par leur typographie si caractéristique. Mais on ne peut s'arrêter à ça. La diversité des illustrations est incroyable : on passe d'un dessin simple très naturel à des dessins fantaisistes rappelant les réclames d'antan, des peintures, des crayonnés, de la photo, des collages, et même du manga ! Au niveau des coloris on a également beaucoup de contrastes : on passe du grisé (symbolisant la morosité, la dépression) aux couleurs vives, très colorées. On trouve des gens exagérément heureux, qui semblent se cacher sous des sourires (trop forcés) de façade. Au niveau images et textes, la BD est truffée de références, notamment à la société de consommation, parmi lesquelles Playmobil, Télétubbies, Bob l'éponge,… Cette même société qui enferme les gens dans des cases au détriment de l'humain. Malgré le sujet grave, l'humour est également de la partie et là aussi, on en trouve pour tous les goûts. La réflexion s'élargit sur les limites de l'humain, sur l'emprise du temps dans nos vies. C'est tout à fait brillant et je ne peux que recommander à tout un chacun de le lire pour s'en faire sa propre idée.
