De tous les
John le Carré (que j'ai lus) c'est celui qui m'a le plus captivé. L'auteur explique (ou je l'ai lu ailleurs), qu'il voulait écrire une autobiographie, mais qu'il n'y est pas parvenu, et que cela a donné ce résultat hybride. La figure du père, escroc incorrigible (qu'il était dans la réalité aussi) est remarquable. La peinture de l'Angleterre, misérable au sortir de la guerre est également hautement instructive. La bulle qui se crée, entre l'Est et l'Ouest, est une autre bonne idée de ce roman d'espionnage décidément bien atypique.
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