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Critique de BazaR


Premier volume de Green Lantern dans l'univers DC Renaissance (le plus récent) ; c'est aussi le premier que je lis de ma vie (exclus les crossovers).

Le cadre n'est pas vraiment « renaissant ». Il s'inscrit plutôt dans une continuité liée à l'auteur Geoff Johns qui connait bien le personnage, et dont je ne connais pas les tenants. On démarre donc avec un Sinestro - que je connaissais comme « vilain » ancien Green Lantern et fondateur des méchants Yellow Lantern adeptes de la Peur – qui redevient officiellement Green Lantern. Pourquoi les Gardiens (ces petits bonhommes bleus comme les schtroumphs qui se sentent responsables de la police de l'univers) lui accordent-ils cet « honneur » ? Mystère et boule de gomme.
Ni une ni deux, Sinestro va surveiller sa planète Korugar qu'il a laissée entre les mains de sa bande de Yellow Lantern. Ceux-ci, en son absence, l'ont mise en esclavage. Cela énerve Sinestro qui, du coup, veut supprimer son ordre de la Lanterne Jaune. Pour cela il part chercher un ancien adversaire sur Terre : Hal Jordan, « le » Green Lantern terrien.
Mais Hal a perdu son statut pour cause d'insubordination envers les Gardiens. Seulement humain, encore addict à la drogue de l'anneau vert (les Lanternes transfèrent leur énergie à un anneau), Hal fait vraiment anti-héros, paumé, multipliant les bourdes en particulier avec son éternelle (ex)fiancée Carol Ferris. C'est « ça » que Sinestro va retrouver, et à qui il va proposer un marché qu'il ne peut refuser : Hal aide Sinestro avec les Yellow Lantern et, en contrepartie, il gagne un nouvel anneau vert tout neuf. Et c'est parti.

Si l'action cosmique sur Korugar est agréable à suivre, c'est surtout les rapports entre Hal et Sinestro que j'ai trouvés fascinants. Hal est emporté, dominé par ses émotions, courageux mais peu réfléchi. Sinestro agit avec lui comme un adjudant avec une jeune recrue : il le méprise, le traite de nul en permanence, en partie parce qu'il le pense, en partie parce qu'il sait que cela déclenche une réaction de dépassement de soi chez Hal. Sinestro est froid, calculateur, rigide, une vraie machine sans émotions. Hal est dominé par son tempérament irréfléchi mais au bon coeur. Ses « constructions » (c'est là le vrai pouvoir des anneaux quelle que soit leur couleur : générer des constructions fonctionnelles issues de l'imagination du porteur) font pâle figure devant celles de Sinestro (et des Yellow Lantern aussi d'ailleurs).

Sans me transporter de joie, ce volume m'a fait passer deux heures sympas. Je continuerai peut-être la série mais ce n'est pas une priorité.
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