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Sinestro ! Un nom qui ne dit sûrement rien à la plupart des lecteurs, mais qui renvoie pourtant à un personnage des plus charismatiques et ô combien capital pour cerner la mythologie du personnage Green Lantern. Avec ce tome 1, ainsi intitulé, Geoff Johns lance sa série-phare dans l'aventure du grand relaunch DC, la « Renaissance des New 52 ».

Ce vrai-faux relaunch (plutôt carrément faux même) dans l'univers des Green Lantern (le grand ordonnateur Geoff Johns n'allait pas détruire ce qu'il avait mis dix ans à construire, tout de même…) rend bien compliqué la façon d'aborder ce premier tome sans background conséquent : des connaissances fragiles sur cet univers ne suffiront pas aux néophytes ici. Un autre aspect d'accroche s'impose rapidement : autant je trouve la couverture magnifique, autant je trouve les dessins de Doug Mahnke à l'intérieur vraiment inconstants (parfois géniaux et enjoués, parfois pauvres et rigides). Quel dommage car la série phare de l'univers des Green Lantern devrait être le lieu emblématique pour donner un ton épique et flamboyant à celui-ci, ce tome manque des deux. Ce constat est accentué par le rendu final du dernier chapitre présenté ici et illustré par Mike Choi : il a tout l'art de mettre en avant les dessins de Doug Mahnke tant les siens font mal aux yeux… Au niveau scénario, je reste dans le général pour ne pas trop spoiler, quand même, mais on a l'impression de revenir toujours en arrière, à un statu-quo bien trop connu et trop peu original pour être vraiment passionnant à long terme : Sinestro est de nouveau un Green Lantern, Hal Jordan est toujours une forte tête et Carol Ferris ne décolle toujours pas de son amour de jeunesse : le trio de départ est inchangé, il nous faut nous contenter de cela et je trouve ça, là aussi, dommage.
Ne jetons pas tout non plus : en tant que fan du concept de Green Lantern et du personnage si charismatique qu'est Sinestro, je me suis tout à fait retrouvé dans cette histoire : de la psychologie, de l'action et un peu d'amour de temps en temps, ça ne gâte rien. Mais bon quand même, sur l'ensemble, Geoff Johns, peu aidé par un Doug Mahnke que je trouve parfois faiblard, peine à rendre ce premier tome intéressant : le premier arc est intéressant, toutefois non seulement il n'est fait que pour teaser les deux gros événements à venir (La Colère du Premier Lantern et La Troisième Armée), mais en plus le dernier chapitre ici édité en sert à rien, si ce n'est à relancer bêtement et très vaguement l'intérêt pour l'aventure du duo Sinestro-Hal Jordan. L'édition minimaliste d'Urban Comics, qui nous avait habitués à bien mieux, n'arrange rien (ni préface, ni introduction, ni bonus, ni rappels en milieu de chapitre).

Un opus amer donc, qui sert de bons intérêts mais par un travail au final bien fébrile, entre scénario bancal et dessins faiblards. C'est bien dommage, car cet univers est vraiment extensible à l'extrême…

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Premier volume de Green Lantern dans l'univers DC Renaissance (le plus récent) ; c'est aussi le premier que je lis de ma vie (exclus les crossovers).

Le cadre n'est pas vraiment « renaissant ». Il s'inscrit plutôt dans une continuité liée à l'auteur Geoff Johns qui connait bien le personnage, et dont je ne connais pas les tenants. On démarre donc avec un Sinestro - que je connaissais comme « vilain » ancien Green Lantern et fondateur des méchants Yellow Lantern adeptes de la Peur – qui redevient officiellement Green Lantern. Pourquoi les Gardiens (ces petits bonhommes bleus comme les schtroumphs qui se sentent responsables de la police de l'univers) lui accordent-ils cet « honneur » ? Mystère et boule de gomme.
Ni une ni deux, Sinestro va surveiller sa planète Korugar qu'il a laissée entre les mains de sa bande de Yellow Lantern. Ceux-ci, en son absence, l'ont mise en esclavage. Cela énerve Sinestro qui, du coup, veut supprimer son ordre de la Lanterne Jaune. Pour cela il part chercher un ancien adversaire sur Terre : Hal Jordan, « le » Green Lantern terrien.
Mais Hal a perdu son statut pour cause d'insubordination envers les Gardiens. Seulement humain, encore addict à la drogue de l'anneau vert (les Lanternes transfèrent leur énergie à un anneau), Hal fait vraiment anti-héros, paumé, multipliant les bourdes en particulier avec son éternelle (ex)fiancée Carol Ferris. C'est « ça » que Sinestro va retrouver, et à qui il va proposer un marché qu'il ne peut refuser : Hal aide Sinestro avec les Yellow Lantern et, en contrepartie, il gagne un nouvel anneau vert tout neuf. Et c'est parti.

Si l'action cosmique sur Korugar est agréable à suivre, c'est surtout les rapports entre Hal et Sinestro que j'ai trouvés fascinants. Hal est emporté, dominé par ses émotions, courageux mais peu réfléchi. Sinestro agit avec lui comme un adjudant avec une jeune recrue : il le méprise, le traite de nul en permanence, en partie parce qu'il le pense, en partie parce qu'il sait que cela déclenche une réaction de dépassement de soi chez Hal. Sinestro est froid, calculateur, rigide, une vraie machine sans émotions. Hal est dominé par son tempérament irréfléchi mais au bon coeur. Ses « constructions » (c'est là le vrai pouvoir des anneaux quelle que soit leur couleur : générer des constructions fonctionnelles issues de l'imagination du porteur) font pâle figure devant celles de Sinestro (et des Yellow Lantern aussi d'ailleurs).

Sans me transporter de joie, ce volume m'a fait passer deux heures sympas. Je continuerai peut-être la série mais ce n'est pas une priorité.
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Encore un volume de la collection DC Renaissance. Cette fois-ci on retrouve Hal Jordan qui n'est plus Green Lantern ! Sinestro (son pire ennemi) l'est devenu par contre !

Voici donc le pitch de départ de ce qui est censé être une nouveau départ. Hors ce n'en est pas vraiment un car, contrairement à d'autres Héros ayant subis un reeboot, ici l'histoire tient compte de ce qu'il s'est passé précédemment. Donc il est préférable de connaitre un peu l'histoire de Hal Jordan, au moins dans les grandes lignes.

Pourtant ne fuyez pas si vous ne connaissez pas, car il est très simple de commencer par ce tome même si l'on n'as jamais lu de Green Lantern auparavant. Entre nous, ce n'est pas bien compliqué. On comprend rapidement que Hal Jordan a un lourd passé, chargé de batailles et aujourd'hui il n'est plus rien.

La qualité d'édition est toujours présente, les dessins le sont un peu moins. Les effets de lumières, les découpages sont très réussis, mais parfois, les têtes des personnages sont assez étrangement dessinés.

Quoiqu'il en soit, malgré ces petits bémols j'ai passé un très bon moment de lecture, et je continuerais cette série qui apporte vraiment un vent nouveau sur les Green Lantern.
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Ce tome contient les épisodes 1 à 6 de la série Green Lantern, parus en 2011/2012. Cette série a bénéficié d'un redémarrage à partir du numéro 1 dans le cadre de la réinitialisation globale de l'univers partagé DC, suite aux événements de Flashpoint. Cette réinitialisation à partir de septembre 2011 a été appelée New 52 : 52 nouvelles séries toutes commençant avec un nouveau numéro 1.

Mais cette opération ne s'est pas appliquée à la série Green Lantern qui a en fait continué sur sa lancée. le présent récit est donc la suite directe de la guerre des Green Lanterns ("Green Lantern Showcase" n°1 & n°2).

Dans les épisodes précédents, un anneau de pouvoir vert a choisi Thaal Sinestro comme porteur. le plus grand ennemi de Green Lantern (Hal Jordan) a été réintégré dans le corps des Green Lantern, avec le consentement des Gardiens de l'Univers (en abrégé GdlU, les petits personnages bleus qui ont créé les Green Lantern). Les GdlU indiquent à Sinestro qu'il est réintégré de plein de droit et libre de patrouiller son secteur. Ensuite ils s'occupent de Ganthet, le Guardian indépendant qui a aidé à plusieurs reprises Hal Jordan, contre l'avis des autres Guardians. Sur Terre, Hal Jordan est sans emploi, il essaye de renouer des relations avec Carol Ferris et il est incapable de se réadapter à une vie quotidienne, privé de tout voyage spatial, de tout combat, et sans anneau de pouvoir. Sinestro vient sonner à sa porte pour lui proposer un marché. Il souhaite que Jordan l'aide à libérer Korugar (secteur spatial 1417) de l'emprise du Corps des Yellow Lantern, en l'échange de quoi il est prêt à lui confier une copie d'anneau de pouvoir vert. À eux deux, ils doivent affronter la plus grosse partie des Yellow Lanterns, et la population de Korugar n'a pas gardé un bon souvenir de Sinestro quand il était leur dictateur.

Dès la première page, Geoff Johns et Doug Mahnke sont en pleine forme. Un Green Lantern enchaîné, à la peau rose foncée récite le serment des Green Lantern. du fait de la couverture, et de la couleur de peau, le lecteur n'a aucune hésitation : Sinestro est de retour sur Oa, la planète des GdlU. Tout est comme avant (le serment immuable), mais tout a changé (Sinestro en vert). Et les GdlU combinent encore des manigances qui se retourneront contre eux. Sinestro est arrogant à souhait, encore plus qu'Hal Jordan, et calculateur devant cette étrange opportunité qui lui est offerte. Autant Johns a l'art et la manière de rendre crédible cette situation et de jouer sur l'ambigüité des motivations implicites de Sinestro, autant Mahnke a l'art et la manière d'introduire le petit détail qui rend ses dessins mémorables. Il ajoute un renfort à chaque maillon des chaînes qui retiennent Sienstro, et il joue avec la forme de ses iris et de ses pupilles pour indiquer son caractère extraterrestre.

Johns a ensuite beau jeu d'intensifier le contraste entre la situation de Sinestro dans l'espace avec les constructions de son anneau se battant contre un Yellow Lantern, et le pauvre Hal Jordan squattant un appartement et incapable de communiquer normalement avec Carol. Mahnke gratifie le lecteur d'une superbe pleine page dans laquelle le Yellow Lantern brise en mille morceaux une construction de l'anneau de Sinestro qui arbore un masque d'une farouche détermination. En parallèle il dessine Hal et Carol dans un restaurant chic, puis Hal largué sur un parking, avec un réalisme prosaïque très satisfaisant.

Doug Mahnke continue de concevoir des visuels inventifs pour les constructions des anneaux, pour les apparences des extraterrestres et pour les expressions des personnages. Il réalise une ou deux pleines pages par épisode, pleinement justifiées à chaque fois. Il faut voir Sinestro dans toute morgue hautaine avec une poignée de combattants derrière lui s'avancer vers les ennemis en s'exclamant "Sans peur !". Cette image exprime plus de choses qu'un long discours et impose, de manière magistrale, le personnage avec ses traits de caractère ambivalents. L'encrage est assuré au fil des épisodes par Christian Alamy, Keith Champagne, Mark Irwin et Tom Nguyen. Après ces épisodes, celui dessiné par Mike Choi (épisode 6) apparaît fade, même s'il s'est appliqué pour des mises en scène vivantes.

À nouveau, Geoff Johns sait donner une nouvelle direction à l'histoire tout en continuant à bâtir sur les fondations posées par les tomes précédents. Il trouve le juste équilibre pour rappeler que l'intégration de Sinestro dans le Corps des Green Lantern ne le lave pas de ses crimes passés. L'argumentation développée, ainsi que le comportement de Sinestro permettent de rendre la situation plausible. le nouveau statut de Sinestro et son rapport à Hal Jordan ne constituent qu'une partie de l'intrigue. La pièce de résistance est bien sûr la lutte pour Korugar. Johns pose également les bases des conflits à venir dans les tomes suivants. Il a imaginé des situations conflictuelles qui naissent naturellement des personnages, et il laisse de coté pour un temps les anneaux de couleurs autres que le vert et le jaune.

Geoff Johns et Doug Mahnke reprennent les aventures d'Hal Jordan et compagnie, là où ils les avaient laissées à la fin de la série précédente, sans solution de continuité. Johns a introduit assez de nouveautés pour que la série continue d'aller de l'avant sans répétition et il joue à merveille sur l'ambigüité des motivations de Sinestro, tout en lui donnant une très forte personnalité. Mahnke continue d'imaginer des visuels renouvelés pour l'utilisation des anneaux, et il a également une forte capacité à donner une présence physique incroyable à Sinestro.

En parallèle de cette série mère, DC Comics a également lancé 3 autres séries dédiées aux porteurs d'anneaux de pouvoir. Peter Tomasi reprend les rênes du Corps des Green Lantern (dessiné par Fernando Pasarin et Geraldo Borges). Tony Bedard guide les Nouveaux Gardiens porteurs des anneaux d'autres couleurs, (dessiné par Tyler Krkham et Harvey Tolibao). Et Peter Milligan développe le Corps des Red Lantern dans (dessiné par Ed Benes et Diego Bernard). Il est possible de jeter un coup d'oeil sur ces autres séries dans Green lantern saga 01.
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Ma toute première lecture de Green Lantern.

Même si j'ai réussi à suivre l'histoire, il me manquait beaucoup d'informations sur le passif des personnages et le lien qui existe entre eux.

Il est préférable de se renseigner pour se lancer dans une série qui expliquera plus ou moins le commencement des Green Lantern.

Les dessins sont vraiment sympas et les personnages sont charismatiques. Très centré sur Sinistro, on découvre ses objectifs pour lesquels il est prêt à tout !
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Sinestro est redevenu un Green Lantern, après avoir été un ennemi du corps. Son premier but : reprendre Korugar, la pacifier. Pour cela, il va devoir s'allier avec son ennemi de toujours : Hal Jordan. Celui-ci est sur terre, essayant de vivre normalement, après son renvoi du Green Lantern Corps.

Quoi de plus ennuyeux qu'un personnage comme Green Lantern. Son anneau, dixit Sinestro, est l'arme la plus puissante de l'univers. L'imagination est la seule limite. Grace aux talents conjugués de Geoff Johns et Doug Mahnke, ce titre devient un indispensable. Architecte avec Jim Lee, du rebaunch, Geoff Johns ne laisse pas le personnage d'Hal Jordan derrière lui. Il l'a fait revenir sur le devant de la scène en 2005, il l'accompagnera jusqu'au bout.
Un personnage malmené puisqu'on retrouve "le shérif de l'espace" sans travail, mendiant sa confiance à Carrol Ferris. Celui qui était est super-héros n'est plus rien sans anneau. Pire, par la bouche de Sinestro, l'auteur nous fait comprendre, qu'Hal Jordan n'est qu'un égoïste, il ne se cantonne qu'à sa petite planète, à sa façon de faire la justice. Quant à l'ennemi juré, Sinestro, il devient le véritable héros de ce premier tome. Au fur et à mesure de l'histoire, le lecteur se pose la question : "Et si Sinestro avait raison ? Si nous avions été aveuglés par la vision étriquée des Green Lantern de la Terre ?". Geoff Johns nous sert une histoire où tout est chamboulée. A contrario des autres séries, victimes du rebaunch, Green Lantern n'a pas été remaniée. Les origines, les personnages et le futur de la série sont clairement inscrits dans le défilement de l'histoire. En agissant ainsi, l'auteur permet aux nouveaux lecteurs, comme aux anciens de (re) découvrir Green Lantern.
A ses côtés, Doug Mahnke, dessinateur attitré de Green Lantern depuis 2009. Sous son trait, Hal Jordan devient un humain normal, perdu au milieu de ses semblables. Il devient exalté quand il est porteur de l'anneau, mais son potentiel n'est rien face à la puissance de Sinestro. de magnifiques planches montrent le pouvoir du Lantern et sa volonté de garder sa planète pure. Comme toute médaille à son revers, on ressent toute la colère des habitants de Korugar, ainsi que la tristesse de Sinestro.

Alors que d'autres scénaristes auraient pu décider de garder Hal Jordan en protecteur de la Terre, Geoff Johns montre tous les défauts d'Hal Jordan, le tourne en ridicule et pire, nous fait douter de sa mission. En lisant ce tome, deux citations viennent à la bouche : "Vers l'infini et au-delà", "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités". Un album réussi qui restera dans les annales !

GREEN LANTERN T1
SINESTRO
AUTEUR : GEOFF JOHNS
DESSINATEUR : DOUG MAHNKE
COLLECTION : DC RENAISSANCE
EDITIONS : URBAN COMICS
Lien : http://temps-de-livres.over-..
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L'histoire reprend la ou c'était arrêté celle de la guerre des green lantern (green lantern showcase). Sinestro devient de nouveau un Grenn Lantern et Hal Jordan ne fais plus partit du Corps. Cependant il auras l'occasion de récupérer un anneau créer par Sinestro pour lui, si il accepte de l'aider à détruire le corps des Lantern de Sinestro (Les lantern jaune) sur sa planète d'origine Korugar...

Bons points: Les dessins des cinq premier chapitre qui sont excellent (merci Doug Mahnke) et les couleurs sont aussi bonne. l'histoire est bien, sinestro est vraiment m'y à l'avant... Vivement la suite.

Mauvais Points: Les dessins du derniers chapitre, moins bon (Mike Choi) mais reste Jolie et plaisant à regarder. les dialogues vraiment trop cour, manque de narration.

Donc: Un très bon volume de DC comics, aussi bien pour son contenue que pour son édition (merci Urban comics). On ) envie de connaître la suite le plus vite possible.

Je le conseil à tout ceux qui veulent ce mettre ou ce remettre à l'univers DC !
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Sinestro est un Green Lantern tandis que Hal Jordan est redevenu simple humain. C'est sur ces faits que débute ce tome écrit par Geoff Johns et dessiné par Doug Mahnke. Sinestro veut désormais anéantir le Sinestro Corps pour avoir asservi sa planète et il fait appel à Hal Jordan pour l'aider! de leur côté, les Gardiens complotent contre leurs propres Lanterns ce qui aura des conséquences importantes.

Ce tome, le premier, fait parti du reboot/relaunch de DC Comics et a reçu nombre d'éloges. Je ne serai pas élogieux car même si c'est un tome entraînant, avec une bonne étude psychologique de Sinestro, on n'arrive pas à faire de ce titre l'un des meilleurs de ces New 52. Malgré les tentatives de rendre plus complexe le personnage de Hal Jordan (qui a pourtant un lourd passé), Geoff Johns semble poussif et est plus à l'aise, dans cet arc, sur le personnage de Sinestro. Jordan n'est guère attachant. Mais pour revenir sur les côtés positifs, Doug Mahnke réussi bien son travail aux dessins malgré un certain classicisme, le complot des Gardiens qui s'apprêtent à lever la Troisième Armée nous met l'eau à la bouche et surtout, les interactions entre Sinestro et les habitants de Korugar sont dépeintes avec une grande justesse.
Un bon tome, en somme, sans que ce soit ce que Johns a fait de mieux sur Green Lantern.
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Tout d'abord, je tiens à préciser que je n'ai jamais été fan de Green Lantern et que je ne comptais absolument pas me procurer cet album.

Le gros hic, c'est qu'au fil des albums de ce fameux relaunch « The New 52 » de DC Comics, rebaptisé DC Renaissance par Urban Comics, je commence visiblement à repousser mes limites super-héroïques et financières.

Que je sois fan de l'excellent Batman – La cour des hiboux, c'est assez compréhensible, surtout avec Scott Snyder aux manettes. Que j'ai adoré le « Catwoman – La Règle du jeu », n'est pas surprenant non plus, car l'on reste dans l'univers envoûtant de Gotham City en compagnie d'une héroïne très séduisante. Plus surprenant est que j'ai accroché à un Justice League – Aux Origines très divertissant et pourtant porté sur l'action et que j'ai même trouvé le Wonder Woman – Liens de sang particulièrement prometteur. Cette remise à zéro des cinquante-deux séries de l'univers DC ne propose donc pas seulement une nouvelle porte d'entrée à tous les néophytes, mais elle livre également des titres d'une grande qualité. du coup, emporté par mon élan, je me suis dit : « Et pourquoi ne pas également tenter ce « Green Lantern – Sinestro » ? ». Oui, je sais, je suis d'une faiblesse rare… surtout que les avis concernant ce tome sont finalement assez rares et pas toujours très élogieux.

C'est à Geoff Johns qu'est confié le relaunch de Green Lantern et le lecteur retrouve un Hal Jordan privé de son fameux anneau depuis les événements de « War of Green Lantern ». Destitué de ses pouvoirs par des Gardiens de l'Univers aux choix parfois surprenants, le garçon semble un peu perdu sur Terre. Si le fait de redevenir simple humain après avoir sauvé des galaxies entières semble lourd à digérer pour notre ami, le nom du nouveau protecteur de la Terre lui reste également en travers de la gorge. C'est en effet Sinestro, son ennemi juré, qui, après avoir trahi le Corps pour la force jaune, a de nouveau pu prêter serment en tant que Green Lantern. Même Calimero aurait trouvé ça vraiment trop injuste.

Si le lecteur découvre un héros désabusé et au bord du gouffre, c'est toutefois l'ami Sinestro qui va lui redonner une lueur d'espoir verte en lui promettant un nouvel anneau en échange de son aide. Geoff Johns a donc l'intelligence de relancer la carrière de Hal en compagnie de son ancien mentor, revisitant au passage la relation maître/élève d'antan. Cette intrigue ayant pour enjeu le sauvetage de la planète natale de Sinestro, s'avère assez riche en action et parfaitement rythmée. Graphiquement, Doug Manhke livre également du bon boulot en proposant des planches lisibles et dynamiques.

Bref, pour l'instant, je n'arrive pas à trouver un tome décevant au sein de ce relaunch et je vous invite donc également à lire les autres titres de cette excellente collection DC Renaissance :

Scott Snyder et Greg CapulloBatman, La Cour des Hiboux
Judd Winick et Guillem March – Catwoman, La Règle du jeu
Brian Azzarello et Cliff Chiang – Wonder woman, Liens de sang
Geoff Johns et Jim Lee – Justice league, Aux Origines

Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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