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Critique de Marti94


Ce premier roman de Constance Joly est assez agréable à lire mais je dirai que "Le matin est un tigre" est une gentille histoire sans plus.
Elle est présentée comme une fable et manque vraiment d'originalité.
La narratrice prénommée Alma est une jeune femme angoissée qui marche au lexomil car elle a l'impression que sa vie lui échappe. Sa fille de 14 ans Billie a une maladie qu'elle appelle "le chardon".
Comme elle porte ce fardeau, elle utilise la métaphore de la valise et de la malle qu'elle a à chaque bras mais aussi celle de la banane autour du ventre qui l'empêche de faire l'amour, le désir l'ayant quittée.
Elle mélange ses rêves (ses cauchemars plutôt) et sa vie y compris dans la narration où les deux se confondent.
Alma vend des livres sur les quais de Seine à Paris. Elle a bien de la chance car elle possède une "boite" par héritage.
Alors que sa fille est hospitalisée elle va partir faire une expertise en Bretagne emportant ses angoisses avec elle et tentant de libérer Billie du mal inconnu qui l'opresse. Sa priorité va être de trouver les clefs pour sauver sa fille, accompagnée par ses fantômes, un chat roux et une héroïne du passé.
Mais, comme lui dit Jean, son mari, le chardon sent le réchauffé. Certes elle a de bonnes références entre Vian et Perec mais quand elle écrit dans son journal des "Je me souviens" ça fait beaucoup de reprises de ce qui a déjà été très bien écrit. Constance Joly n'apporte rien de nouveau et ce ne sont pas les invraisemblances qui aident à croire cette histoire de relation fusionnelle entre mère et fille. Il reste que pour un premier roman, j'ai trouvé qu'il était bien construit et qu'il y a quelques beaux passages.



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