Le matin est un tigre
Pour qui est las découragé
Pour qui a peur et tremble
Pour qui ne fait plus l'amour
Et doit traîner des enclumes dans sa valise
Le matin est un tigre
Pour qui doit vivre l'angoisse de l'enfant malade et dépérissant,
L'enfant pâle à la peau translucide
Les ramifications du chardon dans un coeur meurtri
Le matin est un tigre
Aux griffes acérées qui lacèrent la peau et les entrailles
Qui domine et met à terre
Le matin est un tigre
A dompter, à transformer
A museler, à calmer.
L'auteure tire les mots de son sac de poésie, elle les étale, les superpose, les découd et les ravaude. Un souffle nouveau traverse ce roman ailé, le noeud de cette relation mère/enfant. Je le relirai…
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