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Critique de Aelynah


Si vous êtes là c'est que vous avez lu Felicity Atcock et que vous aimez ça. Vous aimez son humour, son ironie et son mordant.

Imaginez maintenant une Felicity zombie au masculin. Ou plutôt un Stan zombie, sûr de lui, horripilant, à l'humour décapant et aux réparties grinçantes. Et bien vous avez un bon aperçu de notre nouvel ami Orcus Morrigan.

Ce tome intermédiaire se passe entre le tome 3 donc et le 4. Logique vous me direz ils l'ont appelé 3.5.

Felicity est enceinte de 5 mois. Elle s'inquiète pour son ami Greg qui s'est retrouvé entraîné dans ses emmerdes dans le tome précédent.

Elle a bien raison.

Par contre ce qu'elle n'a pas prévu c'est son nouveau standing. Car Greg est devenu un zombie. D'où la présence d'Orcus, grand Maître es zombie en étant un lui-même.

Par contre on va s'apercevoir que Greg n'est pas comme les autres zombies. Par contre il augmente le "fan club" des ennemis de Feli en décidant de se venger d'elle. Il la considère responsable de ses déboires et de son nouvel état. Pas totalement à tort il est vrai.

Je dois dire que les échanges de point de vue des personnages, Felicity et Orcus, chapitre par chapitre sont rondement menés. On suit bien. On ne se perd pas et on vit l'aventure de l'intérieur même. Car on ne rate ainsi aucune pensée, aucun soupir d'exaspération ou autre.

Et retrouver des réparties bien piquantes dans la bouche de Felicity ou de Daphnee c'est sympa. Mais les avoir à la sauce zombie ça vaut le coup d'oeil. Car il est loin d'être politiquement correct notre Orcus.

Son phrasé est imagé. Parfois bien crade aussi. Les allusions aux viscères assez présentes pour ne plus avoir envie de manger de viande en faisant la lecture.

Mais j'avoue que l'entendre vociférer avec naturel des phrases bien crues et glauques donnent un cachet surprenant à notre Felicity.

En un mot comme en cent je me suis éclatée dans ma lecture. C'est piquant, totalement incorrect et mal embouché, cela fait ressortir le pire de nos donzelles mais toujours avec leur vocabulaire fleuri. Au contraire du beau langage sans concession d'Orcus pour lequel il n'est besoin de sous-titres dans la goritude. Zombie il est, zombie il nous exprime sa pensée.

A découvrir donc. Et Ça me donne fortement envie d'en savoir plus sur ce héros surprenant en me lançant prochainement dans Manhattan Carnage de Maxime Gillio.
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