Difficile d'attendre ne serait-ce que 10 minutes à la fin du t1 avant de se lancer dans cette suite. L'écriture semble plus affirmée et mûrie, toujours aussi "fluide" et imagée, surtout dans les dialogues. On retrouve avec bonheur Liam qu'on a toujours autant envie de secouer voire franchement de claquer, Nathan qu'on a toujours autant envie de voir attaché à la tête de lit, et toute leur clique.
Comme le tome précédent, celui-ci est mené sur un train d'enfer ; on est en apnée, ne respirant qu'à l'occasion des paroles de VersusJames qui ne peuvent que nous désespérer que ce soit un livre parce qu'on ne peut pas entendre les chansons.
On voyage de San Francisco à Paris, de Montréal à Sidney, de Dublin à New York... Mais non sans aborder des sujets parfois graves : le viol, la perte d'un être cher, la difficulté d'être parent et de s'accepter tel qu'on est quand on subit la pression sociale. Bien sûr, l'amour fou, la trahison et l'espoir...
J'oscille entre 3 et 4 étoiles, ce qui me fait pencher vers le trois c'est que c'est parfois un peu trop rapide, il y en avait peut-être suffisamment pour faire 2 tomes ? Ceci dit, rien que pour la conversation entre les parents de Nathan, il en mérite quatre. Et en tout cas on en reprendra volontiers !
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Ce deuxième tome d'Electrastar, je l'ai trouvé plus "évolué" que le premier.
Je m'explique :
On y retrouve certes le style bien particulier de Marlène, mais j'ai eu l'impression que l'écriture avait évolué, qu'elle était plus affirmée que précédemment.
Comme je l'ai déjà dis précédemment sur ma chronique du premier tome, si vous connaissez Marlène, vous savez que c'est une personne cash, ce qu'elle pense eh bien elle le dit, ce qui est un bien ou un mal selon les situations. Dans ses écrits, eh bien nous la retrouvons exactement comme dans la vie, ses personnages sont affirmés et ne mâchent pas toujours leurs mots.
C'est ce qui fait que moi j'adore la lire, mais forcément le revers de la médaille sera qu'elle ne plaira pas à tout le monde.
Une autre chose que j'adore c'est que l'on voyage beaucoup, cela est peut-être du au fait que moi-même je n'ai jamais beaucoup voyager. Nous allons à New-York, Montréal, San Francisco, et bien d'autres villes.
Après avoir passé du temps à lire leur aventures (pas encore complètement vu qu'il y a le tome 3 et le 4), je serais curieuse de les entendre chanter
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- Effectivement, si Nathan avait été hétérosexuel, tout le monde se serait extasié sur le nombre de filles qu'il aurait culbuté. Donc, parce qu'il préfère les hommes, il mérite ce qui lui est arrivé ?
-Lorelei, je...
- Antoine, ce dégénéré est ton fils, tu te souviens ? Ce dégénéré est totalement traumatisé. Ce dégénéré a la peau marquée de brûlures de cigares. Ce dégénéré a des crises de larmes à tout bout de champ. Ce dégénéré a été VIOLÉ !!! Tu te rends compte de ce que tu dis, Antoine ?
Un silence gêné lui répond.
- J'imagine que si Nathan avait été une fille, tu m'aurais dit qu'il n'avait pas besoin de se promener en mini-jupe et que c'est ce qui arrive aux filles qui ne se respectent pas ?
Antoine pousse un gros soupir.
- Mes mots ont dépassé ma pensée. Lorelei, je ne comprends pas ce gamin. Je ne l'ai jamais compris. Qu'est-ce qu'il a dans le crâne ? Pourquoi n'est-il pas comme Laurent ?
- Parce qu'il est lui, Antoine.