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Critique de Mousquetaire11


La, la, laa, laaaaa, laa, laa. Lorsque Lala pense à sa mère, ce sont ces notes et cette mélodie qui lui reviennent en tête. Elles sont le souvenir de moments heureux et de moments de complicité passés entre une mère et sa fille.

Malheureusement ces moments d'insouciance ne sont que de lointains souvenirs.  Lala est devenue à son tour une femme et elle attend son premier enfant. Vivant dans un cabanon sur les bords de la Barbade, on pourrait penser qu'elle mène une vie idyllique et paisible face à ce paysage. Helas, Lala, héritière d'une lignée de femmes maudites est elle aussi frappée par la malédiction. Vivant dans la misère et sous la coupe d'un mari violent, Lala gagne sa vie en tissant les cheveux des riches vacanciers. Une nuit d'été 1984, à la suite d'un cambriolage raté, la vie de Lala et des personnes qui l'entourent sera à jamais chamboulée...personne n'en sortira indemne.

Lorsque l'on découvre la quatrième de couverture, on ne se doute pas à quel point l'auteur va nous mener dans les bas fonds sombre d'une île où en surface le lieu semble paradisiaque... on y côtoie pauvreté, racisme, violence, drogue, prostitution... En étant née à la Barbade dans les années 1970, nous pouvons penser que Cherie Jones s'est malheureusement inspirée de ce qu'elle a connu dans sa jeunesse. C'est par son vécu et le réalisme des situations que l'auteur arrive à rendre aussi vivante cette histoire qui pour ma part m'a mise très mal à l'aise tout au long de sa lecture.

Même si la couverture de ce roman est très colorée et semble nous faire voyager, il ne s'agit pas d'un livre  à lire sur le sable fin et dont on oubliera l'histoire rapidement...

#grandprixdeslectriceselle
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