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Critique de Meary


Dans ma quête intitulée "je lis les livres qui ont inspirés les Ghibli" (titre très long, j'en conviens), j'ai acheté le château de Hurle, qui a inspiré l'excellent le château ambulant de Miyazaki. Un film alliant fantastique, romance et thèmes sombres comme la guerre ou la folie (de Hauru du coup, pris entre deux feux, deux nations...), que j'espérais retrouver dans le livre d'origine.

Eh bien, une fois n'est pas coutume, le livre a été détrôné par l'adaptation cinématographique.

Dire que je n'ai pas aimé serait mentir, mais je ne suis pas mécontente d'avoir enfin fini cette histoire abracadabrante qui n'a pas réussi à me séduire.

Sophie, transformée en vieille dame par la sorcière des Steppes, se retrouve dans le château ambulant de Hurle, un mage à la réputation sulfureuse. D'aventures en aventures, Sophie va plonger dans ce monde magique, celui d'Hurle.

Premier point noir : les illustrations du livre sont affreuses! Dans le pur style années 2000, grossier et glauque. Mais la jolie couverture rattrape un peu ça, et finalement une fois l'illustration passée, ça va mieux.

L'histoire maintenant.

Déjà on oublie la belle romance qui fait rêver les jeunes filles en fleur : ici, aucune romance, aucune affinité entre Hurle et Sophie. Hurle trouve Sophie agaçante 50% du temps, le reste il est indifférent. Idem pour Sophie. du coup, dur de voir une once de sentiment apparaître entre eux.

Ensuite, Sophie est imbuvable. Complètement hermétique au fait d'être transformée en vieille femme, quasi hermétique à tout d'ailleurs, Sophie ne sait faire qu'une chose : être pessimiste, à grands coups de "je suis l'aînée" (eh oui, en Ingarie, l'aîné est forcément le raté.) du coup, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle, ni à compatir à ses malheurs.

Le reste des personnages est oubliable, même notre grande méchante la sorcière des Steppes, une espèce de parodie de méchant avec ses plans diaboliques de renverser le royaume que Hurle réduit à néant en dix pages. Quelle fin, dites moi ! Les seuls que je retiens sont Calcifer pour son franc-parler, et Michael pour sa gentillesse et sa poltronnerie. Ce sera tout.

L'histoire est... Bah ce qu'elle est. Un peu mal construite, aucune mélodie, on passe de moments de vie à moments de vie sans saveur, avec des péripéties pas folles qui ne relèvent pas le niveau.
En fait, j'ai presque l'impression que l'auteure est passée à côté de sa propre histoire alors que le lore d'Ingarie semblait riche comme tout.

Alors oui, je sais qu'il y a deux autres tomes à cette trilogie, que c'est sûrement exploité dans ces suites. Mais moi, je descends là du château et je ne poursuivrais pas le voyage.
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