AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,73

sur 42 notes
5
4 avis
4
9 avis
3
6 avis
2
7 avis
1
5 avis

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je ne sais pas si, comme le laisse entendre la quatrième de couverture, Eyja l'héroïne " parviendra à écrire le roman auquel elle pense depuis des années ", mais moi, je ne parviendrai pas à terminer ce roman. Je suis péniblement parvenue à la 208ème page - j'ai terminé un chapitre - et je n'ai pas tourné la page suivante.
C'est rare, très rare même, mais je n'accroche définitivement pas.

L'intrigue promettait pourtant : promesse d'un nouveau départ après un mariage raté, projet d'écriture sensé accompagner un renouveau. Bref, je m'étais laissée séduire par le résumé. Mais voilà, je n'éprouve aucun plaisir à poursuivre la découverte de la vie compliquée et pour moi sans saveur de l'héroïne qui, à presque la moitié du livre, n'a toujours pas véritablement commencé à écrire, se perd dans des détails de sa vie sans intérêt, passe sans aucun fil conducteur du présent au passé et vice-versa.

Malheureusement, le " style vif et sans fioritures " m'a également souvent agacée par son manque de recherche littéraire ; son caractère brut voire journalistique ne m'a pas permis de savourer un style justement, et j'ai eu souvent l'impression que la traduction n'était peut-être pas à la hauteur du texte original. Je m'explique : il m'a semblé étrange de devoir relire certaines phrases pour en saisir le sens. Ça casse le rythme de lecture et finit par lasser.

Merci néanmoins à Babelio qui grâce à masse critique m'a déjà permis de découvrir des horizons littéraires nouveaux. Dommage, pas cette fois-ci !
Commenter  J’apprécie          445
Merci à Babelio et à Masse Critique de toujours et encore donner l'opportunité de découvrir des autres univers, d'autres écrivains. J'ai souvent eu de bonnes surprises...

Ici, hélas, tourner la page (de ce livre) a été pour moi… Un calvaire, tant j'ai trouvé l'écriture pesante, nombriliste et souvent maniérée. Je suis passé complètement à côté de cette histoire de rupture, de ces pérégrinations entre l'Islande et la Suède, de ces heures d'introspection autour des activités ménagères (ah le ménage, entre femmes, présenté comme un exutoire,…), de cette histoire, ou au final les hommes en prennent pour leur grade, relayés dans un anonymat brumeux, à l'arrière-plan, sans nom (certes, souvent, ils le méritent bien…), mais où les femmes (les mères surtout, et les copines des mères,…) ne valent finalement pas mieux.

Cette rupture a sans doute été douloureuse pour la narratrice. Pour nous elle est pesante, jusqu'à la dernière page et la rupture libératrice.
Commenter  J’apprécie          182
Eyja vit dans un petit village de pêcheurs islandais, est mariée à un homme de vingt ans son aîné, alcoolique et cynique. Si cet homme lui pourrit la vie, elle ne peut pour autant pas s'en passer. le salut viendra de sa famille, sa grand-mère notamment, qui l'enjoint de quitter le domicile conjugal pour rejoindre celui de sa cousine, Rúna, qui vit en Suède. Il est temps pour la jeune femme de tourner la page, quitter l'enlisement d'un quotidien aux vapeurs éthérées ; c'est peut-être ce qui lui permettra enfin de libérer sa créativité et de s'autoriser à écrire le roman qu'elle a en tête depuis de nombreuses années.

J'ai pu découvrir ce roman islandais « Tourner la page » grâce à l'opération Masse Critique orchestrée par Babelio.
« Servi par un style vif et sans fioritures, ce texte moderne et intelligent sur la reconstruction de soi pose aussi la question de la création littéraire. « Un des plus éminents ouvrages de l'année passée, voire des années passées. » Hallgrímur Helgason » Ces propos placés en quatrième de couverture sont plus qu'alléchants : le roman « Tourner la page » promet d'explorer de manière croisée la question de l'écriture et celle de la quête de soi. Qui plus est, un éminent écrivain islandais, auteur du célèbre roman « 101 Reykjavik », adapté au cinéma, semble chaleureusement cautionner l'ensemble. La présentation de l'auteure de « Tourner la page », Audur Jónsdóttir, ne nous laisse pas en reste non plus : « Romancière, dramaturge et journaliste, elle est la petite-fille de Halldór Laxness, prix Nobel de littérature. Ses six romans, qui l'ont imposée comme une valeur montante de la scène littéraire islandaise, ont été l'objet d'excellentes critiques et de prix prestigieux. » Qui dit mieux ?

C'était donc pleine d'entrain et d'allant que j'entrai dans la lecture de cette oeuvre. Las… Ma déception fut à la hauteur des espoirs que je fondais dans la lecture de cette oeuvre…
La créativité et l'originalité frappent d'emblée. Les titres des chapitres, généralement courts, condensent cette qualité. Quelques exemples, çà et là : « Au début, on devra contempler la fin », « Prélude au déroulement sinueux des événements », ou encore « Quatrième étape de la rééducation : préparation d'un jeune poète à l'autocritique ». Au départ, ce côté très farfelu semble plaisant, puis, très vite, l'agacement s'installe, jusqu'à l'abandon forcé, à mi-chemin.
Le style, décrit comme « vif et sans fioritures » dans la quatrième de couverture, est extrêmement déroutant, ainsi que le genre du texte : s'agit-il d'un conte, qui nous renvoie au monde de l'enfance ? En effet, certains personnages sont parfois renommés : le mari alcoolique devient « le Coup de Vent », la cousine Rúna « la Reine du Ski ». Ces transformations embrouillent vite l'esprit du lecteur qui est obligé, de fait, de faire fonctionner au maximum ses capacités inférentielles, quitte à se perdre en chemin. S'agit-il plutôt d'un drame, réservé au monde des adultes, tant les propos sont crus, voire scabreux ? le fléau alcoolique est décrit par le menu ainsi que le délitement des relations, du lien à soi et aux autres. Cette collusion de deux genres opposés m'a déroutée, d'autant que les personnages m'ont paru aussi peu sympathiques qu'attachants.
Ce qui m'a aussi découragée et amenée à déclarer forfait à mi-chemin de l'intrigue, c'est le côté labyrinthique de la construction narrative : j'ai eu beaucoup de mal à comprendre le fil conducteur d'ensemble, d'autant que l'auteure se plaît à opérer entre certains chapitres des sauts brusques dans le temps, soit en avant, soit en arrière. Peut-être aurait-il fallu que je lâche prise, acceptant de me laisser porter par l'imagination féconde de l'auteure ?

Même si je n'ai pu me laisser envoûter et porter par cette intrigue, je tiens malgré tout à remercier Babelio et les éditions Presses de la Cité pour cette découverte islandaise.
Commenter  J’apprécie          80
« Tourner la page» de Audur Jónsdóttir est un livre qui m'a attiré part son titre et sa couverture et j'ai pu le découvrir via l'opération Masse Critique de Babelio (Merci !), malheureusement le rendez-vous n'est pas du tout, cette fois, à la hauteur de mes espérances.

"Tourner la page" est une histoire familiale déroutante sur la mécanique de l'écriture, son inspiration et son rythme. le personnage central était une jeune femme qui revient sur la source de son écriture : pourquoi? pour qui? quand?

Le fond est intéressant mais je me suis sentie complètement perdue dans ce roman, lourd, sans queue ni tête, qui passe de flash-back au moment présent sans bien savoir où nous sommes.

Le style sans fioritures est presque trop léger et simple… Comme ces diners ennuyeux qui durent des heures avec des gens avec qui vous n'avez RIEN en commun.
Exemple de ses phrases alambiquées : "Elle lui fait penser les autres dans l'espoir de les comprendre, souvent enrichissante, mais parfois si astreignante qu'elle n'a plus qu'une envie : disparaître."

Lourd, insipide, lent, sans lien entre les chapitre, les paragraphes sont ennuyeux et sans ordre chronologique, un récit un peu fou… Une traduction ratée et trop approximative? ou un récit un peu fou?

Définitivement déroutant et déplaisant au rythme trop décousu pour moi.

Point positif j'ai au moins découvert grâce à ce livre que la plupart des Islandais ne s'appellent usuellement que par leur prénom et que leur nom de famille se compose généralement du prénom du père suivi du suffixe -son pour les garçons ou -dottir pour les filles.

En bref : Une lente valse des sentiments où les mots se perdent par trop de lourdeurs et un rythme saccadé qui ne permet pas de s'attacher au personnage central. Un style bien particulier qui ne me correspond pas du tout mais qui comblera surement d'autre lecteur...
Lien : http://noaetsonmonde.blogspo..
Commenter  J’apprécie          50
C'est un livre choisit dans le cadre de Babelio Masse critique que je remercie ainsi que les éditions Presses de la cité .

J'ai un faible pour la littérature scandinave et d'une manière générale j'apprécie le silence des Islandais ....

Ici rien de silencieux , il s'agit d'un roman pas taiseux pour deux sous !! Ca foisonne , ça part dans tous les sens, dans un désordre chronologique sympathique mais compliqué !

L'idée de départ c'est de pousser Eyja à quitter sa rude vie dans les fjords et en même temps quitter son alcoolique et anachronique mari . C'est le but des femmes de sa famille , sa mère , sa grand-mère , sa cousine .... Il est aussi question de littérature , tout le monde écrit plus ou moins autour d'Eyja , mais c'est elle qui doit écrire un roman .

L'idée était sympathique ...la réalisation me laisse dubitative !

L'écriture est , pour moi , tellement désordonnée , que j'ai eu beaucoup de mal à suivre le récit . Je n'ai pas adhéré à l'histoire et le personnage d'Eyja m'a laissée indifférente , comme les autres femmes de la famille
Lien : http://theetlivres.eklablog...
Commenter  J’apprécie          10

Autres livres de Audur Jónsdóttir (1) Voir plus

Lecteurs (87) Voir plus



Quiz Voir plus

Etes-vous incollable sur la littérature scandinave ?

Qui est l'auteur du roman "Bruits du cœur" ?

Herbjørg Wassmo
Jens Christian Grondhal
Sofi Oksanen
Jostein Gaarder

15 questions
150 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature scandinaveCréer un quiz sur ce livre

{* *}