AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de jerome-langlois


Un livre qui dérange.

Il est des noms parfois oubliés comme Théodore Monod , utopiste amoureux du désert ou moins connus encore comme Gustave Henri Jossot (1866-1951).

Caricaturiste, anarchiste récalcitrant , l'auteur nous présente un livre corrosif dans lequel il fustige l'éducation imposée aux enfants et célèbre la paresse . C'est par sa vocation artistique que Jossot a trouvé la liberté.
Empreint d'un humour caustique il détaille ici tous les maux engendrés par le travail et son corollaire : la cupidité.

L'esclavage , la colonisation , les dérives de la science ou l'épuisement de la nature sont les conséquences de l'activité des « industrieux » qui inventent toujours de nouveaux besoins pour inciter l'homme à travailler plus encore .
« La tête dans le guidon » j'en fais partie comme beaucoup, , mais si les avis de Jossot sont tranchés,ils ont ce mérite d'ouvrir les portes de la réflexion sur le sens que l'on souhaite donner à notre existence.

Les premières lignes de son livre illustrent le personnage : « Quand un foetus récalcitrant ne manifeste qu'un médiocre empressement à sortir des entrailles maternelles, on va quérir les forceps et, sans tenir compte des cris de protestation, on l'introduit dans la vie. »
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}