Seconde partie du roman de
Rachel Joyce " la lettre qui changea le destin d'Harold Fry arriva le mardi",
la lettre de Queenie est un autre point de vue de la même histoire contée par l'auteur.
Le premier volet fonctionne comme un conte philosophique , une quête de soi qui prend toute son intensité alors que le personnage parvient à l'automne de sa vie. Il reçoit une lettre d'une amie Queenie, qu'il n'a pas vue depuis plus de vingt ans, elle en soins palliatifs, à l'autre bout du pays, et il n'hésitera pas à partir à pied la rejoindre avant qu'il ne soit trop tard.
Le second volet nous offre le point de vue de Queenie. Sa démarche envers Harold est une très longue lettre que nous lisons tout pendant qu'elle la rédige avec l'aide d'une religieuse du centre de soins. Queenie est handicapée par sa maladie qui la ronge, elle communique difficilement et l'on devine qu'elle est défigurée.
La vérité de cette histoire d'amour jamais concrétisée est révélée dans le moindre détail des souvenirs de Queenie qui a dû quitter, un jour, cette petite ville du sud de l'Angleterre où elle fît la connaissance d'Harold.
Pas de mièvrerie dans ce beau roman, des sentiments nobles profondément humains chez des personnages simples mais grands par leur âme. L'humour britannique que j'adore y est extrêmement présent, tout est sujet à la dérision, alors que leur destin à chacun est dramatique.
Un magnifique et troublant roman qui restera ancré parmi mes livres préférés et dans ma mémoire à tout jamais. La vie est pleine de ressources et chacun les a en soi, un grand merci à
Rachel Joyce pour ce bijou d'écriture.
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