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Critique de LicoriceWhip
Jean Borel, agent immobilier, quadra, célibataire et sans enfants trouve enfin une raison de vivre dans son existence monotone quand arrive le terrible tsunami de 2004. Plutôt que de continuer à faire fructifier des sommes d'argent énormes dont il est le seul à profiter, il fait un don substantiel aux ONG en charge de la catastrophe. Et persuadé que ça ne suffit pas, il se met à verser de l'argent à un nombre toujours plus croissant d'associations chargées de soulager les malheurs de l'humanité…
Premier roman de Matthieu Jung – qui préfigure l'excellent Principe de précaution – La vague à l'âme porte déjà toutes les obsessions de l'auteur : la description quasi-clinique d'un quotidien normal, trop normal qui glisse lentement dans une spirale de folie sans effets spectaculaires, ce qui rend la chute d'autant plus glaçante. Et déjà ce talent de dialoguiste, gage d'incarnation remarquable des personnages.
Premier roman de Matthieu Jung – qui préfigure l'excellent Principe de précaution – La vague à l'âme porte déjà toutes les obsessions de l'auteur : la description quasi-clinique d'un quotidien normal, trop normal qui glisse lentement dans une spirale de folie sans effets spectaculaires, ce qui rend la chute d'autant plus glaçante. Et déjà ce talent de dialoguiste, gage d'incarnation remarquable des personnages.
