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Critique de sandrine57


Par un glacial matin d'hiver, une habitante de Visby fait une macabre découverte : un corps pendu à la tour de la porte Dalman, une des ouvertures dans les remparts qui font le charme de la capitale de l'île de Gotland. Quand le commissaire Anders Knutas et son équipe arrivent sur place, le mort est très vite identifié puisqu'il était une personnalité très connue en ville. En effet, Egon Wallin possédait la plus grande galerie d'art et d'ailleurs il avait, la veille, encore une fois fait un tabac avec le vernissage d'un nouveau talent venu de Lituanie. le suicide semble improbable, il s'agit donc pour les policiers de résoudre un meurtre.
Si la situation leur met le moral en berne, ce n'est pas le cas pour Johan Berg, le journaliste de stockhomois qui guette quotidiennement une occasion de se rendre sur l'île où l'attendent sa future femme Emma et leur fille Elin. le voilà donc lui aussi aux trousses d'un mystérieux tueur qui semble ne pas vouloir s'arrêter à un seul crime.


Une enquête plutôt classique dans le monde des arts où, selon Mari JUNGSTEDT, tous les hommes sont des homosexuels, soit affichés, soit refoulés, soit cachés derrière la respectabilité du mariage.
Autre défaut majeur : la mièvrerie étalée quand est évoquée la passion tourmentée entre l'intrépide journaliste et sa belle îlienne. Mais quand il ne file pas le parfait amour, s'étonnant chaque matin d'avoir une telle beauté à ses côtés, le journaliste prend tous les risques pour un bon reportage et se retrouve à chaque fois personnellement impliqué dans les affaires qu'il traite. Cette fois, le danger rôde autour de sa nouvelle famille mais tombe un peu comme un cheveu sur la soupe... Certes, l'auteure en a fait l'un de ses personnages principaux mais de là à voir le tueur lui en vouloir systématiquement, c'est un peu difficile à croire.
Heureusement, demeure le commissaire Knutas et l'on a plaisir à retrouver cet homme profondément humain qui doit affronter le départ d'une de ses plus proches collaboratrices et met tout en oeuvre pour la garder auprès de lui.
Bilan mitigé, donc pour ces dernières aventures gotlandaises qui cumulent les poncifs et les procédés scénaristiques faciles.
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