Novembre d'une capitale pourrait avoir pour sous-titre "géographie d'une ville en guerre".
La ville, c'est Tirana, avec son boulevard Mussolini, sa station de radio, ses maisons bourgeoises, les barricades montées de bric et de broc, les chars allemands, les murs couverts d'affiches et de graffitis. Tirana, c'est en Albanie, un pays qui eut un roi autoproclamé, fit partie de l'empire Ottoman, du royaume d'Italie... bref, l'histoire complexe des Balkans.
La guerre, c'est en 1944, avec les Allemands d'Hitler qui occupent et les partisans communistes qui libèrent, apportant la dictature du prolétariat.
Il me faudra sans doute une relecture pour apprécier complètement ce roman qui me laisse une sensation fragmentée : j'aurais voulu plonger dans l'histoire mais il me manquait des codes, des points de repères, pour que cette histoire réaliste pleine de symbolismes, à la fois précise et floue, ne me soit pas laborieuse.
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