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Critique de gouelan


le Procès nous raconte la grande solitude d'un homme que l'on accuse, sans que l'on sache ce qui lui est reproché. Il est innocent, il n'a commis aucun crime. Pourtant on le poursuit, on le harcèle. Aucune aide ne lui est apportée. Il en ressort une atmosphère oppressante dans cette société où la bureaucratie est étouffante. K suffoque dans le palais de justice, chez le peintre, chez l'avocat, dans son bureau. L'étau de la justice se resserre sur lui. Chaque personnage qui semble lui apporter de l'aide ne fait que l'anéantir un peu plus.

Tout cela parait absurde. Il est accusé mais libre. On lui intente un procès mais il est innocent. Image d'une société totalitaire, où l'individu est oppressé, où il ne peut échapper à une loi dont il ne connait le code. Loi absurde, justice et bureaucratie insensées, inhumanité, peur, contrainte. Qui est le marionnettiste de cette justice qui semble folle? Il semble n'y avoir aucune issue à ce procès, aucun espoir.

Tout ceci fait de ce roman étrange une histoire cauchemardesque. Peut-être une vision d'une société sans pitié, qui accuse sans raison et dont les victimes devraient se justifier, alors qu'elles sont innocentes. Peut-être une allusion à l'antisémitisme. Vision aussi prémonitoire des dictatures communistes, du procès de Prague...
Mais dans ce roman, chacun est libre d'y trouver l'interprétation qui lui convient. C'est frustrant car on aimerait plus d'explications, on aimerait être guidé dans ce labyrinthe cauchemardesque.

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