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Critique de BazaR


Le tome précédent pouvait laisser penser que c'était plié, que Scipion avait fait tourner la roue et qu'Hannibal était cuit.
Les choses ne sont pas aussi simples, et les amples et indécises batailles qui parsèment ce tome le prouvent.

On assiste à un véritable jeu d'échecs. C'est à celui qui prédira au mieux les intentions de l'adversaire. Les joueurs sont Scipion et Hannibal, mais aussi Hasdrubal, le frère d'Hannibal, pas mauvais à ce jeu, et aussi le consul Néron. le conflit est autant en Italie qu'en Espagne. le morceau de choix tactique reste la fameuse « phalange oblique », utilisée par Hasdrubal, qu'Alexandre avait utilisé avec succès un siècle et quelques décennies plus tôt (dixit Mihachi Kagano. Il semble – dixit Wikipédia – que le créateur de cette phalange soit le Thébain Épaminondas lors de la guerre opposant cette ville à Spartes).

Les deux camps ont des pertes, importantes. Mais petit à petit on sent Rome prendre l'ascendant. Tout est encore loin d'être joué ceci dit.
Toujours aussi palpitant.
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