1er acte : Italie
Hannibal en a marre de Marcellus qui lui pourrit la vie depuis des mois et des mois, voire des années et des années… Fort de ses succès le général romain pèche par imprudence, et le stratège carthaginois s'empresse de s'engouffrer dans la brèche pour éliminer l'épée de Rome… le mangaka offre un magnifique baroud d'honneur au champion romain, mais cela fait un peu bizarre de voir le personnage passer dans ces derniers instants de l'autoritarisme complet à l'altruisme complet… ^^
2e acte : Espagne
Scipion ne veut pas se contenter de la prise spectaculaire de Carthagène et marche sur le camp fortifié d'Hasdrubal avant que celui-ci ne reçoivent les renforts de Magon et Giscon en provenance de Lusitanie… Et le mangaka nous offre un chouette peplum à la Death Note, c'est-à-dire une formidable partie de « je sais que tu sais que je sais que tu sais »… Au final bien malin est celui qui aura deviné qui d'Hasdrubal ou de Scipion a dupé l'autre ! ^^
Toujours est-il que Massinissa le héros numide s'interroge de plus en plus sur ses employeurs carthaginois : Zama is coming ! blink
3e acte : Italie
Hasdrubal a traversé les Alpes en un temps record avec une formidable armée de renfort, et il veut faire jonction avec son frère Hannibal pour faire tomber Rome… A la Bataille du Métaure il opte pour une phalange oblique pour l'emporter sur les Romains qui lui barrent la route, mais le général Néron qui l'a combattu à plusieurs reprises a juré sa perte quoi qu'il puisse lui en coûter…
De mon modeste pointe de vue, je crois vraiment que le destin des guerres puniques s'est joué ici à peu de choses : Hasdrubal venu d'Espagne cherche à faire jonction avec son frère Hannibal qui a mis l'Italie à feu et à sang, et c'est sans doute une série d'escarmouches entre les messagers carthaginois et les éclaireurs romains qui a décidé du sort des armes…
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Un tome très dynamique où les actions se mulitplient du fait de la variété d'acteurs et de lieux.
Nous ne faisons qu'entrevoir Scipion en Hispanie et Hannibal dans le sud de l'Italie, pour une petite bataille pour l'un et une vilaine escarmouche pour l'autre, mais elles ont chacune leur importance pour la bataille centrale ici et décisive, celle du Métaure (207 av. J.-C.), qui a opposé les troupes d'Hasdrubal, frère d'Hannibal, et les consuls Néron (qui a une revanche à prendre) et Livius.
Très grande clarté d'explication avec le retour des schémas stratégiques ; dessin toujours aussi bon pour présenter l'action et les placements et déplacements des troupes.
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Ce dixième tome voit la montée en puissance de Rome malgré une perte très importante parmi ses chefs.
Du côté de Carthage, nous suivons parallèlement Hannibal et son frère Hadrusbal.
La ruse est toujours aussi présente des deux côtés de l'échiquier. le tome se termine par un drame et l'affrontement entre Hannibal et Scipion semble devenir plus personnelle.
Encore un très bon tome, je trouve la couverture très réussie.
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Si vous aimez l’Histoire, achetez vite la série, même si vous êtes, au premier abord, rebuté par les mangas. Vous passeriez vraiment à côté de quelque chose !
Lire la critique sur le site : Sceneario
De l'endroit où il observait la position adverse, Néron ne pouvait pas se douter que sur l'aile la plus éloignée de la colline, Hasdrubal avait caché plus de la moitié de ses cavaliers derrière un rideau d'éléphants de guerre.
Cette formation consistant à renforcer à outrance l'un des flancs d'une armée avait permis à Alexandre le Grand de remporter de nombreuses batailles. Elle était connue sous le nom de "phalange oblique".
A marcher avec trop d’assurance, on risque de trébucher…
La soif de vengeance qui anime Néron est une arme à double tranchant…
Un pays qui sacrifie sa jeunesse pour sauver ses anciens est un pays qui n’a plus d’avenir !
Pour bien tromper ses ennemis, il faut d'abord tromper ses alliés.
Un pays qui sacrifie sa jeunesse pour sauver ses anciens…
Est un pays qui n’a plus d’avenir !
Bande annonce du manga "Ad Astra" de Mihichi Kagano.