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Critique de Kioku


BON il est temps ici de donner un avis différent !
Loin, trèèès loin d'être une fervente admiratrice de notre cher prince Ash, j'ai repoussé la lecture de ce tome pendant plusieurs mois - et puis, avouons-le, je ne voulais pas renoncer à tout cet univers, mettre le point final et passer à autre chose. Mais voilà que je me suis lancée et, même si ça n'a pas dépassé mes attentes, même si je m'attendais à apprécier comme il faut, cet ultime tome n'en restait pas moins... beau.


Ash le placide part donc à la recherche d'un moyen de retrouver sa bien-aimée Meghan afin qu'ils puissent vivre leur histoire d'amour (que je déteste soit dit en passant, étant donné que personne ne surpasse PUCK). Il mènera sa quête auprès, bien évidemment, de notre boule de poils préférée, de son "ennemi" juré que j'ai cité entre parenthèses, ainsi que d'autres surprises étonnantes qui s'ajouteront à ce petit comité. C'était sympa de les suivre, il y a pas mal de passages comiques et on est servis au niveau de l'aventure même si on s'attend toujours à l'issue finale ; mais surtout, il y a un autre personnage qui a su me surprendre et m'attendrir, quand bien même je ne l'appréciais pas plus que ça. A vous de découvrir qui. Par contre l'absence de Meghan se fait bien sentir. Ici, elle n'est plus à proprement parler "partie intégrante" de l'histoire et du coup, on n'a plus ces petits battements de coeur, on a un peu de mal à s'identifier. Je dois dire qu'elle m'a énormément manquée dans chaque chapitre du Prince exilé.


Mais bon, à part ça, il y a fort heureusement Puck grâce auquel les dialogues et l'atmosphère paraissent plus frais. C'est la seule raison pour laquelle j'ai ouvert ce livre, d'ailleurs : pour cet éternel plaisantin, ce bouffon qui sait à la fois nous faire rire dans chaque situation et se rendre si attendrissant. Sans Puck, je n'aurais jamais eu le courage de suivre les pensées de notre cher prince de glace, Ash le placide...
Pour parler sérieusement d'Ash, on en apprend plus sur sa personne - et sur la relation qu'il a entretenue avec Puck et Ariella à l'époque. Il est plus aisé, du coup, de comprendre les motifs de son comportement et de sa froideur lassante. Puisque c'est lui qui dirige le récit, on note également une amélioration au niveau du style d'écriture, bien que la plume ne soit pas non plus à envier, mais c'était toujours un plus parce que Meghan n'avait pas un vocabulaire exceptionnel dans les tomes précédents.
Bref, arrivée à la fin du roman, je n'adore toujours pas ce Sir glaçon (on ne peut rien y faire) néanmoins je me dis qu'il a eu du courage pour affronter toutes ces épreuves. Impossible d'en dire plus parce que ça gâcherait les surprises.


Et on arrive bientôt à la conclusion des Royaumes invisibles... Prévisible, certes, mais elle n'en est pas pour autant ratée. C'est l'heure des adieux avec tous ces personnages auxquels on s'est terriblement attachés et j'étais vachement émue. Jamais je ne m'étais aussi sentie proche d'individus fictifs ; la plus dure séparation reste Puck (oh que je l'aime) pour moi, suivi de Meghan et Grimalkin.

Je ne sais pas pourquoi je mets un 5 au final, parce que c'était loin d'être mon tome préféré, cependant Ash, malgré sa flegme perpetuelle, a su y mêler beauté et aventure, peine et humour ; et puis, au fond, ça mérite un 5 parce que c'est la conclusion d'une série extraordinaire.
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