Une bonne démocratie nécessite un électorat éduqué, informé et capable de discuter rationnellement , sans passion, des problèmes qui se posent .
" Dans un journal du 1er janvier 1900, un Américain ne lisait pas le mot "radio" puisqu'il n'apparaîtrait que vingt ans plus tard, pas plus que le mot "cinéma" dont l'usage relevait aussi du futur.
Pas de chauffeur, car l'automobile naissait à peine et se nommait "un fiacre sans chevaux" ...Pas d'avions… Les fermiers n'avaient jamais entendu parler de tracteurs, ni les banquiers de la Fed. Les commerçants ne connaissaient ni les chaînes de magasins ni le libre-service.
Les moteurs des bateaux ne fonctionnaient pas encore au pétrole… (…) "
le cauchemar d'une armée de robots assassins, autonomes et conscients n'est pas pour demain
Prédire l’avenir d’ici à 2100 se révèle d’autant plus intimidant que nous vivons une période de bouleversements scientifiques sans précédent et que le rythme des découvertes s’accélère sans cesse. Ces dernières décennies, nous avons accumulé une quantité de savoir plus importante que durant tout le reste de l’histoire de l’humanité. Et d’ici à 2100, ces connaissances scientifiques doubleront encore plusieurs fois.
La meilleure façon de prendre la mesure du problème consiste peut-être à se souvenir du monde de 1900 et du mode de vie de nos grands-parents.
J'ai lu un jour une nouvelle dans laquelle un génie proposait à un homme d'exaucer un voeu de son choix. L'homme demande à vivre mille ans. Et hop, voilà que le génie le transforme en arbre.
page 133
Nous pensons sans doute encore de la même manière que nos ancêtres du temps des cavernes.
Le principe de l'homme des cavernes pourrait s'énoncer ainsi : les désirs primitifs l'emportent toujours sur la technologie moderne quand celle-ci s'oppose à ceux-là….
De la même façon, nous préférons le dur au numérique. Nous n'accordons pas une confiance instinctive au ballet des électrons sur nos écrans d'ordinateurs, ce qui explique que nous imprimions courriels et rapports quand bien même cela n'apparaît nécessaire.
De même, nos ancêtres privilégiaient toujours le tête-à-tête , qui les aidait à décrypter les émotions cachées de leur interlocuteur afin de se fier ou non à lui.