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Critique de perucasevecchje
Action !
Prologue : ça commence fort, très très fort. Une voiture. Une moto. Course acharnée. 160 kms/h. Poursuite frénétique et 3 pages après notre héros, à terre, face à un pistolet.
Chapitre 1, retour en arrière, 15 jours plus tôt, carnage le soir de la fête de la St Jean chère aux suédois. Comment et pourquoi un groupe d'adolescents se sont-ils entretués de façon aussi monstrueuse ? La drogue, bien sûr, qui, ici, a pour nom Bambi. L'enquête peut commencer avec l'inspecteur Zack Henry, ancien drogué avec ses sensations de manque, son aspiration à se fondre dans les ténèbres… Toujours en lutte contre lui- même.
Ainsi débute le troisième volume de la série Zack.
KALLENTOFT et LUTTEMAN sont journalistes. Ils écrivent dans un style… journalistique : courts chapitres, succession de phrases brèves, parfois sans verbe, entremêlant descriptions, sensations, interrogations et provoquant une lecture haletante qui se fait aussi rapide que l'écriture.
Cependant, avis mitigé de ma part avec quelques bémols de poids :
- L'histoire, les personnages sont difficiles à comprendre si nous n'avons pas lu les deux premiers tomes ("Zack", "Léon"). Beaucoup d'éléments reliés au passé sont incompréhensibles faute d'historique. Sentiment de frustration pour le pauvre lecteur.
- le récit est très alambiqué. En fait, nous avons au moins deux histoires en parallèle : l'enquête en cours et l'histoire de Zack au passé tourmenté (Et il n'a que 26 ans !). S'ajoutent les histoires d'autres personnages, très nombreux, trop nombreux.
- Les personnages sont excessifs, des messieurs/dames « plus », et ce dans tous les domaines, pouvoir, puissance, richesse, intelligence, connaissance, beauté… Partout les superlatifs sont la norme.
- La fin s'annonce malsaine, glauque mais le sera-t-elle vraiment ? Elle laisserait supposer un volume supplémentaire qui n'a jamais été annoncé et qui n'est jamais paru.
- Un style un peu particulier qui, pratiqué à haute dose, tend à déconcerter le lecteur. Ainsi, de nombreux passages en italiques censés nous introduire dans la tête de certains personnages alignent des banalités totalement superflues et nous embrouillent, ou de très brèves phrases qui sont en fait des paragraphes prennent visuellement une apparence de poème et hachent la lecture.
En bref, si on se laisse facilement embarquer dans l'écriture un peu folle de ces deux auteurs, au bout du compte, à l'approche de la fin, on constate une histoire plutôt confuse et creuse, un final nauséabond, un ensemble qui n'est pas abouti et laisse perplexe.
Prologue : ça commence fort, très très fort. Une voiture. Une moto. Course acharnée. 160 kms/h. Poursuite frénétique et 3 pages après notre héros, à terre, face à un pistolet.
Chapitre 1, retour en arrière, 15 jours plus tôt, carnage le soir de la fête de la St Jean chère aux suédois. Comment et pourquoi un groupe d'adolescents se sont-ils entretués de façon aussi monstrueuse ? La drogue, bien sûr, qui, ici, a pour nom Bambi. L'enquête peut commencer avec l'inspecteur Zack Henry, ancien drogué avec ses sensations de manque, son aspiration à se fondre dans les ténèbres… Toujours en lutte contre lui- même.
Ainsi débute le troisième volume de la série Zack.
KALLENTOFT et LUTTEMAN sont journalistes. Ils écrivent dans un style… journalistique : courts chapitres, succession de phrases brèves, parfois sans verbe, entremêlant descriptions, sensations, interrogations et provoquant une lecture haletante qui se fait aussi rapide que l'écriture.
Cependant, avis mitigé de ma part avec quelques bémols de poids :
- L'histoire, les personnages sont difficiles à comprendre si nous n'avons pas lu les deux premiers tomes ("Zack", "Léon"). Beaucoup d'éléments reliés au passé sont incompréhensibles faute d'historique. Sentiment de frustration pour le pauvre lecteur.
- le récit est très alambiqué. En fait, nous avons au moins deux histoires en parallèle : l'enquête en cours et l'histoire de Zack au passé tourmenté (Et il n'a que 26 ans !). S'ajoutent les histoires d'autres personnages, très nombreux, trop nombreux.
- Les personnages sont excessifs, des messieurs/dames « plus », et ce dans tous les domaines, pouvoir, puissance, richesse, intelligence, connaissance, beauté… Partout les superlatifs sont la norme.
- La fin s'annonce malsaine, glauque mais le sera-t-elle vraiment ? Elle laisserait supposer un volume supplémentaire qui n'a jamais été annoncé et qui n'est jamais paru.
- Un style un peu particulier qui, pratiqué à haute dose, tend à déconcerter le lecteur. Ainsi, de nombreux passages en italiques censés nous introduire dans la tête de certains personnages alignent des banalités totalement superflues et nous embrouillent, ou de très brèves phrases qui sont en fait des paragraphes prennent visuellement une apparence de poème et hachent la lecture.
En bref, si on se laisse facilement embarquer dans l'écriture un peu folle de ces deux auteurs, au bout du compte, à l'approche de la fin, on constate une histoire plutôt confuse et creuse, un final nauséabond, un ensemble qui n'est pas abouti et laisse perplexe.
