– On gagnerait du temps si tu arrêtais de geindre et que tu me laissais t’aider.
– Toi ? Tu veux m’aider ? Je pensais que plus tu resterais loin de moi mieux ce serait ! lancé-je pour me défendre.
– Tu sais quoi ? Tu as raison ! Démerde-toi, tu as juste trente minutes de marche avec deux pieds gauches, alors maintenant qu’il ne t’en reste qu’un seul de valide, j’espère pour toi que tu arriveras au ranch avant que la nuit tombe ! Sinon…
– Sinon quoi ? hésité-je à demander.
– À toi de le découvrir ! Je me casse, Blondie, bonne chance.
I can’t breathe without you
But I have to.
Change tes habitudes et tu découvriras que le monde ne s’arrête pas à ton petit périmètre de sécurité. Ouvre-toi un peu plus à l’improbable et à l’impossible.
L’amour nous rend vulnérable car l’autre a le pouvoir de nous mettre à terre, mais il nous permet de nous rendre plus forts aussi, car pour l’autre on est prêt à tout. On se dépasse, on se surpasse, on peut même devenir invincibles tant que la main de celle qu’on aime est dans la nôtre.
" J'ai beau être sur le toit du monde, je ne ressens pas ce que j'ai pu découvrir à ses côtés. Je ne ressens pas cette ivresse, cette envie de plonger dans le vide… Ça, je ne l'ai vécu qu'avec lui. Il est mon vertige… celui qui m'attire et m'enivre sans que je puisse contrôler mes émotions. " (p.241)
"Après tout, l'amour est assez subjectif, chacun a sa propre vision de ce sentiment !" (p.191)
"Jane est forte et fragile à la fois. Elle pourrait se tenir droite sans ciller dans un ouragan mais pourrait également s'effondrer par moments à cause d'un battement d'ailes de papillon. C'est ce détail qui la rend spéciale, unique. J'admire sa force, son courage, sa volonté et décide qu'il est temps pour moi de tourner la page." (p.117)
"La vie m'a appris que l'on n'est jamais déçu par les animaux, contrairement aux humains. Avec eux, respirer n'est pas douloureux." (p.26)
Je suis Kayla mais me retourne une dernière fois et tombe sur son regard aussi sombre que mes ténèbres. Pas de sourire, aucun signe me souhaitant la bienvenue. C’est seulement quand Stan arrive près de moi avec mes affaires que je comprends que j’ai eu le souffle coupé par l’intensité de cet homme.
Hé ! Oh ! intervient Kayla avec un sourire immense sur le visage, Jane, Austin, vous n'avez pas fini avec votre orgueil et vos préjugés ?