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Critique de BazaR


Voilà un héros plutôt constant dans sa diversité.
Flash est un héros différent des autres. Ce n'est pas un éternel Clark Kent/Superman, un invariant Bruce Wayne/Batman ou une immortelle Diana Prince/Wonder Woman. A travers cette anthologie, on se rend compte qu'il s'agit plutôt d'une marque, un nom incarné par des hommes variés à travers les temps.

Il y a eu Jay Garrick, puis le plus connu Barry Allen – célébré dans la série TV entres autres –, puis le jeune Wally West qui sert d'abord de sidekick à Barry avant de prendre son identité. Enfin on a Bart Allen, un descendant d'un lointain futur revenu dans le passé.
L'univers DC étant une usine à gaz en perpétuelle évolution, ces diverses incarnations de Flash ne se sont pas simplement succédées. Elles ont souvent coexisté dans des univers parallèles ou dans le même. le grand intérêt de cette anthologie est de mettre un peu d'ordre dans le fatras de l'évolution éditoriale DC, toujours difficile à suivre avec ses diverses « crises » qui détruisent les univers ou les font renaître avant de faire un reset global.

Pourquoi est-ce que je dis que Flash est constant dans ce bazar ? Car quelle que soit l'incarnation, Flash est un être profondément positif, optimiste, réjouissant. Tout son univers respire une certaine légèreté. Ces ennemis principaux, groupés sous le nom de Lascars, ne sont pas des serial killer prêts à buter tout un chacun. Ils ont un certain sens de l'honneur en fait, et on a du mal à les considérer comme vraiment mauvais. Bon, certains comme le Néga Flash échappent à cette catégorisation, il est vrai.

J'ai été ravi de découvrir le premier épisode de Flash paru en 1940. J'ai été également assez surpris de constater que le dessinateur Carmine Infantino – que j'avais connu et détesté sur Spider-Woman ou Nova – avait un style parfaitement adapté à Flash. Je suis aussi content d'avoir évité quelques dessinateurs affreux comme Mike Wieringo ou Humberto Ramos. Beurk !

Une excellente anthologie pour un personnage qui la vaut bien.
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