Ce que j'ai ressenti:
Je n'ai pas les yeux sinn
Mais le coeur, certainement…
Comme Bekia ou mes autres soeurs
Mes soeurs de là-bas, en Albanie
Elles, soumises, au pouvoir du Kanun
C'est étrange cette histoire de dette
La reprise du sang, l'archaïsme
Ça fout en l'air des vies, des coeurs
La jeunesse et, ceux qui restent…
En plus, il ne faudrait pas d'amour
Est-ce qu'elle meurt quand elle dit
J'aime
Est-ce qu'elle naît quand elle dit
Je t'aimerai éternellement
Faut-il se faire ostaïnitsa
Pour vivre dans la lumière
Et les lettres s'écrivent
Mais le ver progresse
Il est des vérités difficiles
Qu'être? En genre et en sinn
Je n'ai pas de robe bleue
Quand je lisais, j'ai renoncé
À cette couleur, à cette douleur
Les chaises sont vides
Mais la lecture guérit
Je ne sais pas trop ce qu'il faut
Attendre ou pas des colombes
Des hommes, des pommes…
J'entends des voix, des mensonges
Ne vois-tu pas la blessure, la fleur?
Je suis de métal et pur amour
Pour toutes
Je chante différemment vers le ciel
Pour Matia, Bekia, Dana ou kesim
Alors, le ciel, le lait, tombent
La loi du kanun aussi
Et dans la chair elle mange
Des grenades sauvages
Je n'ai plus faim
Et je ne m'habitue à rien
Et tout ce que j'aurai désiré
Puisque ça se réalise, dit-on,
C'est que vous lisiez cette puissance
Ces mots, ces coutumes d'ailleurs,
Que vous preniez dans vos bras
La dernière ostaïnitsa, la
vierge jurée
Je n'ai pas les yeux sinn
Ni le coeur en pierre, rouge,
Mais un coup de coeur, certainement
Et il n'y a pas de retour en arrière…
« le métal le plus précieux en Albanie est la liberté »
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