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Critique de Tachan
Les manèges font partie du quotidien et de l'imaginaire des enfants, c'est un lieu de rêve et un lieu de désir pour eux, et pourtant je les ai rarement vu utilisés comme ressort scénaristique, ce qui est fort dommage. Heureusement le jeune duo Loreleï Karol et Jérémy Pailler viennent corriger cela.
En dehors du thème, c'est la présence de Jérémy Pailler aux dessins qui m'a vraiment donné envie de découvrir cette belle aventure, car j'ai en tête ses albums des années précédentes qui avaient été de véritables enchantements : La fougère et le bambou en tête mais également le pays du grand ciel. Je suis donc ravie qu'il vienne poser ses pinceaux sur les mots émouvants de Loreleï Karol.
Dans une ambiance très rétro et un brin mélancolique, celle-ci propose de nous conter le périple d'animaux d'un vieux manège en bois qui souhaitent voir la mer et connaître la liberté. Une histoire somme toute banale dans les récits pour la jeunesse mais où le caractère des personnages donne une teinte nouvelle à ce voyage.
J'ai ainsi été autant charmée par les textes qui se veulent simples mais savent être poétiques que par les dessins qui l'accompagnent qui ont une superbe palette de couleur rappelant l'univers du cirque et des forains avec ses rouges profonds, ses blancs un peu cassé et ce vert anglais. Il se dégage une douceur empreinte de mélancolie de cette histoire à cause de ces personnages d'un autre temps et de leur apparence figée dans le temps malgré les aléas du temps qui passe sur eux. Cela a un charme certain.
L'histoire est en plein terriblement touchante et rappelle donc bien des histoires de bandes d'amis qui se lancent sur les routes pour un voyage plein de surprises, d'inattendu et de promesses. Elle enchante autant qu'elle fait frémir. Elle se partage entre moments de jeux et de camaraderies et moments plus dramatiques et durs où les héros ont de vraies épreuves à surmonter pour atteindre leur rêve, un rêve qui n'est pas le bout du chemin, loin de là. Et les tableaux de Jérémy Pailler sont une nouvelle fois superbe, rendant hommage aussi bien au côté « jouets pour enfants » des héros mais également aux paysages et saisons traversés. Il y a du Carlo Collodi là-dedans !
Histoire aussi belle que dure, aussi entraînante que mélancolique, qui parlera aux grands comme aux petits et qui comble un vide éditorial : la mise en scène des manèges comme objet littéraire et pas seulement décor. C'est émouvant, poétique et terriblement beau sous le trait très rétro de Jérémy Pailler qui sait mettre en image les mots touchants de Loreleï Karol avec ce périple mêlant rêve et amitié.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
En dehors du thème, c'est la présence de Jérémy Pailler aux dessins qui m'a vraiment donné envie de découvrir cette belle aventure, car j'ai en tête ses albums des années précédentes qui avaient été de véritables enchantements : La fougère et le bambou en tête mais également le pays du grand ciel. Je suis donc ravie qu'il vienne poser ses pinceaux sur les mots émouvants de Loreleï Karol.
Dans une ambiance très rétro et un brin mélancolique, celle-ci propose de nous conter le périple d'animaux d'un vieux manège en bois qui souhaitent voir la mer et connaître la liberté. Une histoire somme toute banale dans les récits pour la jeunesse mais où le caractère des personnages donne une teinte nouvelle à ce voyage.
J'ai ainsi été autant charmée par les textes qui se veulent simples mais savent être poétiques que par les dessins qui l'accompagnent qui ont une superbe palette de couleur rappelant l'univers du cirque et des forains avec ses rouges profonds, ses blancs un peu cassé et ce vert anglais. Il se dégage une douceur empreinte de mélancolie de cette histoire à cause de ces personnages d'un autre temps et de leur apparence figée dans le temps malgré les aléas du temps qui passe sur eux. Cela a un charme certain.
L'histoire est en plein terriblement touchante et rappelle donc bien des histoires de bandes d'amis qui se lancent sur les routes pour un voyage plein de surprises, d'inattendu et de promesses. Elle enchante autant qu'elle fait frémir. Elle se partage entre moments de jeux et de camaraderies et moments plus dramatiques et durs où les héros ont de vraies épreuves à surmonter pour atteindre leur rêve, un rêve qui n'est pas le bout du chemin, loin de là. Et les tableaux de Jérémy Pailler sont une nouvelle fois superbe, rendant hommage aussi bien au côté « jouets pour enfants » des héros mais également aux paysages et saisons traversés. Il y a du Carlo Collodi là-dedans !
Histoire aussi belle que dure, aussi entraînante que mélancolique, qui parlera aux grands comme aux petits et qui comble un vide éditorial : la mise en scène des manèges comme objet littéraire et pas seulement décor. C'est émouvant, poétique et terriblement beau sous le trait très rétro de Jérémy Pailler qui sait mettre en image les mots touchants de Loreleï Karol avec ce périple mêlant rêve et amitié.
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