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3,55

sur 98 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Gisèle Alain, jeune héritière d'une famille noble en rupture avec les siens, s'est installée comme logeuse dans une pension. C'est là qu'elle décide de monter son agence de femme à tout faire. Les sollicitations commencent à arriver et sont aussi nombreuses que variées : chat perdu à retrouver, maison à nettoyer du sol au plafond ou encore garde d'enfant. Pas facile pour la jeune femme de mener de front toutes ses missions mais sa bonne humeur et sa vitalité restent ses meilleures armes.

Gisèle Alain incarne une certaine forme de liberté et de joie de vivre. Elle est pleine de peps, de bonne volonté et d'optimisme. Sa naïveté la rend parfois touchante et fragile, son caractère entier peut lui jouer des tours. Mais plus que tout, Gisèle Alain m'a fait bailler d'ennui. Ce que j'ai écrit dans les lignes précédentes pourrait servir pour une quatrième de couv mais ça ne ressemble en rien à mes impressions de lecture. Mon Dieu que ce manga est cul-cul la praline !

Dans un décor de carton pâte censé reconstituer un Paris Victorien du début du 20ème siècle (Paris à cause du nom de l'héroïne et Victorien parce que certains bâtiments et vêtements sont typiquement anglais), cette gamine enchaîne des historiettes sans intérêt. Un pauvre chat à sauver des griffes d'un savant fou (mais en fait, pas de panique, le savant est un gentil monsieur), un garçon sauvage à apprivoiser (tout est bien qui finit bien, forcément) ou encore une stripteaseuse à consoler (à la limite là, ça pourrait m'intéresser, mais finalement non), ne cherchez plus, Gisèle s'occupe de tout. Ça dégouline de bons sentiments et la mièvrerie guette à chaque coin de page. Bref, j'ai trouvé ça niais, tout simplement. En fait, chaque chapitre étant une petite nouvelle indépendante de ce qui suit et ce qui précède, cela donne à l'ensemble une trop grande impression de légèreté. Tellement léger qu'à la fin il n'en reste rien. Aussi vite lu qu'oublié, quoi. Je veux bien accepter que ce premier volume serve uniquement à faire les présentations avec l'héroïne et son univers mais le problème c'est que ça ne donne pas envie de connaître la suite.

Seul point positif, le dessin est très sympa, précis et détaillé. Malheureusement, un beau dessin ne fait pas une bonne histoire, ce serait trop facile.

Il est très rare que je referme un livre en me disant que j'ai perdu mon temps mais malheureusement, c'est ici le cas. Pour autant, ne vous contentez pas de mon avis pas franchement positif. Beaucoup de lecteurs ont apprécié les aventures de Gisèle et attendent la suite avec impatience. La série connaît d'ailleurs un beau succès au Japon où, pour l'instant, trois volumes sont parus.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Née dans une riche famille, Gisèle Alain a quitté les siens pour s'établir comme logeuse dans une pension. Mais cette occupation ne suffit pas à canaliser son énergie débordante et elle décide d'ouvrir un bureau de services en tout genre. Désormais "femme à tout faire", selon ses propres termes, elle accueille ses premiers clients et se charge de tous leurs problèmes : retrouver un chat disparu, emmener une petite fille au jardin botanique, débusquer un petit orphelin qui empêche la construction d'une aire de loisirs, etc. Secondé par Eric, un locataire qui s'acquitte ainsi de ses loyers en retard, la jeune fille démêle les situations les plus inextricables avec entrain et bonne humeur.


Avant de passer aux hostilités, il faut souligner la qualité des dessins de Sui KASAI qui a vraiment le souci des détails et réussit parfaitement à nous emporter dans son univers victorien. le trait est fin, très travaillé, les tenues sont somptueuses, les paysages et la ville bien rendus. Son héroïne est aussi un atout considérable, elle est fraîche, pimpante, pugnace et très mignonne, ce qui ne gâche rien.
Par contre, pour le reste, il n'y a pas grand chose à sauver. On s'immerge dans un grand bain de mièvrerie où tout est bien qui finit bien. La petite Gisèle, aussi attachante soit-elle, souffre d'un manque de vraisemblance. Trop jeune (ce n'est encore qu'une fillette), trop riche (puisqu'elle a coupé tout lien avec sa famille), elle peine à convaincre malgré d'indéniables qualités et l'intérêt qu'on peut porter aux raisons de sa fuite.
Et puis les histoires ont peu d'intérêt, elles sont niaises et trop vite expédiées. L'auteure voulait frotter son héroïne aux dures réalités du monde mais n'est pas allée jusqu'au bout de son idée et jette son voile rose bonbon sur les évènements les plus graves.
EN bref, c'est charmant mais sans consistance. Dommage!
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Ce premier tome me laisse perplexe. J'avais lu de très bons avis sur la série et je suis déçue. Côté dessin, on retrouve un trait à la Kaoru Mori mais en beaucoup moins fouillé. Et côté scénario, cela ressemble pour le moment à une succession de petites escapades pour une logeuse loufoque et déterminée à prendre sa vie en main.
J'attends de voir la suite.
Lien : http://boumabib.fr
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J'ai bien aimé ce manga. Nettement moins les personnages et en particulier Gisèle, le personnage principal.
Si on comprend fort bien pourquoi elle a décidé de quitter sa riche famille, les quelques scènes montrant sa vie familiale nous éclairent suffisamment sur ce point, elle reste exaspérante par son attitude.

Certes, cela part toujours d'un bon sentiment, mais elle a la naïveté d'une gamine de 13 ans tout en se prenant pour une femme accomplie. Heureusement que sa gentillesse et sa bonne humeur lui attire la bienveillance générale parce que certaines de ses actions auraient pu avoir des conséquences graves (comme provoquer la perte de son emploi chez un de ses clients auquel elle va faire un scandale sur son lieu de travail parce qu'il n'a pas pu tenir sa promesse d'emmener sa fille au parc).
Il y a quand même un gros manque de crédibilité sur l'ensemble de ces mangas. Déjà, une gosse de 13 ans, de bonne famille, qui devient logeuse comme ça, sans que personne ne trouve rien à y redire, c'est invraisemblable.
Si plusieurs adultes tentent de mettre Gisèle face à son attitude et de lui faire comprendre qu'un travail n'est pas un jeu dont elle peut changer les termes contractuels à sa guise, le seul qui semble avoir une influence sur elle est aussi l'un des seuls à la traiter réellement comme l'enfant qu'elle est : son ancien majordome.
J'ai bien aimé Eric mais je l'aurais aimé plus franc et plus décidé. Il se laisse marcher sur les pieds par Gisèle, qui l'exploite et qui l'empêche donc de chercher du travail, mais aussi par la maison d'édition qui finit par l'embaucher mais pas du tout pour les raisons qui lui sont présentées dans la lettre d'embauche.
Les autres personnages sont moins présents et si Colette m'a exaspérée par son manque de morale (d'ailleurs j'ai trouvé que c'était moyen de la part de l'auteur de la laisser continuer son manège comme si c'était quelque chose de normal), j'ai bien aimé la petite fille et la vieille dame au chat.
J'ai l'impression que le tome 5 sera le dernier traduit, je ne sais même pas s'il y a d'autres tomes dans la version originale. J'ai eu un sentiment d'inachevé car pas mal de questions restent en suspens. Peut-être que le manga n'a pas su trouver son public et personnellement, je ne suis pas vraiment frustrée de ne pas savoir comment les liens familiaux, amicaux et amoureux de Gisèle vont se développer et même s'il y avait eu plus de tomes, je ne suis pas sûre que je les aurais lus.
Ce n'était pas une mauvaise lecture en soi, mais il ne me laissera pas beaucoup de souvenirs, surtout en comparaison de « le mari de mon frère » et de Bride Stories » qui reste ma saga chouchou.
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« Si vous avez aimé Emma, vous aimerez Gisèle Alain ». Mouais. On a beau se méfier de ce genre d'affirmation, parfois, on peut se faire avoir.

Gisèle est une jeune fille sympathique, pleine d'entrain et de fougue qu'on suit agréablement dans ses différentes aventures, alors qu'elle a décidé de devenir femme à tout faire. Un métier qui l'emmène bien loin de ce à quoi son éducation a pu la préparer. A chaque chapitre, une situation à régler, qui sera l'occasion pour Gisèle d'apprendre et de découvrir le monde. Elle est volontaire, pétrie de bons sentiments et ne se laisse pas abattre. En dehors de cela, nous ne savons au départ que peu de choses sur ce qui amène cette jeune demoiselle de bonne famille à exercer un tel métier. le voile se lève petit à petite, mais pas très vite, suffisamment en tout cas pour qu'au 4e tome je ne trouve pas cela crédible, car on oublie trop souvent que la demoiselle n'a que 14 ans !

Le cadre de la petite ville européenne de début de XXe siècle est amusant mais guère représentatif non plus, tant l'auteur s'attache surtout à décrire des artisans dans toutes leurs diversités et pas du tout les classes pauvres ou plus riches. Les aventures décrites manquent d'enjeux ou d'obstacles et se limitent trop souvent à retrouver le chat de la voisine, sortir le chien du voisin ou déménager quelqu'un. Et elles sont bien trop gentilles encore une fois pour être crédible, comme s'il fallait à tout prix protéger Gisèle des dures réalités de la vie à cette époque.

C'est certes agréable, mais sans aucune aspérité à laquelle se raccrocher. Trop lisse, c'est bien ça. Après 4 tomes, je lâche l'affaire. Et je réfute la comparaison avec Emma, beaucoup plus empreint de douceur et de sensibilité. le dessin par contre est très réussi et supporte lui la comparaison avec celui de Kaoru Mori (encore que Bride Stories est une merveille bien au-dessus par la richesse des détails).
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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