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Critique de Addy84
Moshi moshi !
J'ai lu le premier service d'Hisashi Kashiwai, le restaurant des recettes oubliées, publié aux Éditions Nami. Ce restaurant pas comme les autres vous propose de reproduire des recettes oubliées et pour une personne comme moi, qui peut avoir les larmes aux yeux, rien qu'en humant une odeur m'évoquant un souvenir, ce livre ne pouvait que faire écho en moi.
Il s'agit d'une petite compilation d'histoires, toutes plus émouvantes les unes que les autres. J'ai beaucoup apprécié le côté enquête/révélation. Il n'y a pas vraiment de trame de fond mais les personnages de Nagare ainsi que de sa fille Koshi sont inévitablement attachants. le deuxième service m'attend et il me tarde de les retrouver.
Ce qui me touche dans la littérature nippone, c'est la pudeur avec laquelle l'auteur.e nous livre les émotions. Il n'y a pas tous ces termes, tous ces adjectifs dont nous usons parfois dans la langue française. C'est une écriture quasi clinique mais qui à mon sens rend le récit beaucoup plus fort, plus pur et plus sincère. On lit et sans s'en rendre compte on se prend un coup de massue en plein coeur. C'est fascinant cette façon de vous émouvoir.
Pour ma part, si je devais demander une recette à Nagare, ce serait celle de la soupe à l'oignon de mon père. Et vous, quelle serait la vôtre ?
P.S. Gros coup de coeur pour cette cover
J'ai lu le premier service d'Hisashi Kashiwai, le restaurant des recettes oubliées, publié aux Éditions Nami. Ce restaurant pas comme les autres vous propose de reproduire des recettes oubliées et pour une personne comme moi, qui peut avoir les larmes aux yeux, rien qu'en humant une odeur m'évoquant un souvenir, ce livre ne pouvait que faire écho en moi.
Il s'agit d'une petite compilation d'histoires, toutes plus émouvantes les unes que les autres. J'ai beaucoup apprécié le côté enquête/révélation. Il n'y a pas vraiment de trame de fond mais les personnages de Nagare ainsi que de sa fille Koshi sont inévitablement attachants. le deuxième service m'attend et il me tarde de les retrouver.
Ce qui me touche dans la littérature nippone, c'est la pudeur avec laquelle l'auteur.e nous livre les émotions. Il n'y a pas tous ces termes, tous ces adjectifs dont nous usons parfois dans la langue française. C'est une écriture quasi clinique mais qui à mon sens rend le récit beaucoup plus fort, plus pur et plus sincère. On lit et sans s'en rendre compte on se prend un coup de massue en plein coeur. C'est fascinant cette façon de vous émouvoir.
Pour ma part, si je devais demander une recette à Nagare, ce serait celle de la soupe à l'oignon de mon père. Et vous, quelle serait la vôtre ?
P.S. Gros coup de coeur pour cette cover
