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Critique de Figoluu
Les Monstres sont en nous ! le Monstre, c'est nous et nos faiblesses, nos vices et nos lâchetés !
Recueil de nouvelles au vitriol, Monstres de Mike Kasprzak est un livre décapant, les textes s'enchainent et traitent tous les thèmes des exclus, marginaux et autres rebuts de la conformité, en les dépeignant comme des créatures remplies d'humanité, ils cèdent à toutes les tentations, incarnent le manque de courage ou la bravoure de la fuite. Ils sont fous, pervers, vengeurs, lâches, peureux, violents, alcooliques mais sont aussi fiers d'eux.
Les nouvelles vont des vieux pervers désolés d'être laids, aux asiles de fous, aux conférences bovines en passant par la conquête du monde par des requins. Tout cela ne semble pas avoir de sens ? Cela tombe bien car la société dans laquelle évoluent ces monstres n'en a pas non plus pour eux.
Kasprzak dispense dans un style corrosif et sans concession ses portraits, sans jamais juger ces personnages, et en prenant même en empathie les pires ordures que le système peut enfanter. L'auteur se met parfois en scène dans ses histoires, souvent comme un homme lâche, ivre qui ne tient aucune promesse tout en se faisant rattraper par la tendresse des siens, souvent contre sa propre volonté.
Il faut être fou pour ne pas comprendre ce qui anime les monstres à vouloir se détruire ou à détruire les autres. Des vieux décatis, alcooliques, aux moeurs contre-natures se révèlent touchant, tant les humains – comprendre l'inverse du Monstre – sont hideux en retour. N'imaginez pas de digne policiers protégeant la vierge et l'orphelin, rien de tout cela n'est présent dans ces pages ; car nous sommes tous des Monstres. le plus proche de la laideur n'est pas forcément celui que l'on croit, les apparences trompent comme les femmes légères et les médecins.
Un livre décoiffant pour relativiser sur ses faiblesses ! Les autres ne valent pas mieux que vous !
Recueil de nouvelles au vitriol, Monstres de Mike Kasprzak est un livre décapant, les textes s'enchainent et traitent tous les thèmes des exclus, marginaux et autres rebuts de la conformité, en les dépeignant comme des créatures remplies d'humanité, ils cèdent à toutes les tentations, incarnent le manque de courage ou la bravoure de la fuite. Ils sont fous, pervers, vengeurs, lâches, peureux, violents, alcooliques mais sont aussi fiers d'eux.
Les nouvelles vont des vieux pervers désolés d'être laids, aux asiles de fous, aux conférences bovines en passant par la conquête du monde par des requins. Tout cela ne semble pas avoir de sens ? Cela tombe bien car la société dans laquelle évoluent ces monstres n'en a pas non plus pour eux.
Kasprzak dispense dans un style corrosif et sans concession ses portraits, sans jamais juger ces personnages, et en prenant même en empathie les pires ordures que le système peut enfanter. L'auteur se met parfois en scène dans ses histoires, souvent comme un homme lâche, ivre qui ne tient aucune promesse tout en se faisant rattraper par la tendresse des siens, souvent contre sa propre volonté.
Il faut être fou pour ne pas comprendre ce qui anime les monstres à vouloir se détruire ou à détruire les autres. Des vieux décatis, alcooliques, aux moeurs contre-natures se révèlent touchant, tant les humains – comprendre l'inverse du Monstre – sont hideux en retour. N'imaginez pas de digne policiers protégeant la vierge et l'orphelin, rien de tout cela n'est présent dans ces pages ; car nous sommes tous des Monstres. le plus proche de la laideur n'est pas forcément celui que l'on croit, les apparences trompent comme les femmes légères et les médecins.
Un livre décoiffant pour relativiser sur ses faiblesses ! Les autres ne valent pas mieux que vous !
