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Critique de Talec0904


« Guriquina ? C'est un phare ? Un port ? Un nom de fille ? Si seulement je savais ! C'est tout cela à la fois. Préparez le café du pilote. Il est encore tôt. Peu importe. Je veux voir l'horloge de Flinder'Station, Collin Street, la boutique du Chinois. “Ysé, Mesa, de Ciz, Amalric''. Nous irons ensemble à Paris. Dès mon retour. » (Nikos Kavvadias : correspondances)

Autrefois, du temps où on avait le temps, certains marins de la Mar.Mar .taillaient dans des bouts de bois. Nikos Kavvadias, radiotélégraphiste dans cette même marine, lui, écrivait des poèmes.
Il était grec, né en Mandchourie en 1910.
La Mandchourie : la Russie des Tsars, les seigneurs de la guerre……………. ! Rêves !
Beyrouth, Saïgon, Aden, Singapour, Colombo, Valparaiso, Yokohama. Récit de voyage sans descriptions.
D'autres ajouteraient Samarcande : pas un port !mais peu importe.
Et meurt à Athènes en février 1975 trois mois après son dernier débarquement. Comme si la mer lui manquait………………
Ce livre est un phare de souvenirs, réels ou rêvés, accumulés dans les ports.
Une odyssée, non pas lumineuse, de la condition humaine, mais noire.
Ce livre est un phare dans la mer, lieu mythique par excellence.
L'autre face du mythe étant celle des phares (cf. 'Armen' de Jean-Pierre Abraham)
«Les grandes personnes ne pleurent pas», mais il y a «un noeud qui remonte, un lacet qui étrangle», et qui pousse «les terriens à écrire des livres et les marins à sculpter et à gréer des caïques dans des bouteilles, ou à se peindre le corps»

Rien à dire de plus sur ce livre

Un chef d'oeuvre ?
Bien sur
Ce livre est un phare de la littérature.
- La barre est à zéro !
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