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Critique de Candice65


Masse critique de septembre 2015.
Je suis ravie d'avoir été tirée au sort, je remercie Babelio, l'opération Masse critique et les Éditions des Béatitudes de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage et l'auteur par la même occasion.
Je procèderai en trois parties : la forme, la construction et le fond.

La forme
La couverture est belle, elle me plaît beaucoup, je suis bretonne, donc la pluie, la mer et l'eau ne me font pas peur. Donc, j'ai d'abord été séduite par la couverture, puis le titre m'a interpelée. Le sous-titre n'était pas nécessaire, la 4ème de couv est assez explicite et quand j'ai vu qu'il y avait, en plus, un sous-titre au sous-titre ! non, là c'est un peu trop, comme si on avait pas compris qu'il s'agissait d'un secret de famille, qui mine la vie d'un enfant... Mais bon, pourquoi pas.
Ensuite, aïe, les publications des Éditions des Béatitudes sont très marquées par la religion, c'est le moins que l'on puisse dire et là je me suis méfiée. Dans quoi je me suis laissée embarquée ? Mais au final non, pas de prosélytisme dans cette histoire. La religion fait partie de la vie de cette famille mais n'est pas prégnante. J'ai trouvé que c'était assez subtile.
En revanche, je conseillerais à cet éditeur d'apporter un peu plus de soin à la relecture, beaucoup de coquilles et surtout, un peu plus gênant, une grossière erreur sur l'âge de Colom, le jeune ado (14 puis 12 ans).
Pour finir, la typographie et le papier sont assez agréables.

La construction
Tous les chapitres sont chapeautés par un extrait, une citation ou une définition concernant la pluie. C'est plutôt malin et cette insistance autour de la pluie prendra toute sa mesure au dénouement.
Quelques rares passages en italique participent à l'installation d'un certain suspens. Ce n'est pas original puisque j'ai souvent rencontré ce procédé littéraire, mais assez efficace quand il s'agit d'intrigues.

Il y a trois parties dans ce roman.
La première se passe à Londres, l'auteur y présente ses personnages, leur environnement, du point de vue de certains d'entre eux. L'extérieur, l'environnement, est très présent. Le personnage du père est superficiel, ne s'implique pas dans la vie de sa famille et est plutôt préoccupé par sa paroisse dont il est le pasteur. La mère est débordée par l'attitude de son fils, on la sent désespérée de ne pas savoir s'y prendre et de ne pas réussir à comprendre ce qui se passe. L'ado, Colom, est en grande souffrance et il ne sait pas bien pourquoi.
La deuxième partie se passe en Bretagne, presqu'île de Quiberon. C'est le temps du détricotage de l'écheveau des secrets. Le temps de l'introspection. La parole se libère grâce à une amie de la mère, un genre de thérapeute pour jeunes en souffrance. Cette partie ne repose quasiment que sur les femmes. Le père est singulièrement absent. Deux figures masculines viennent en renfort, le frère de Fiona, la mère, et un artiste peintre local. Le secret est dévoilé mais il reste des zones obscures.
La troisième et dernière partie se passe à Amsterdam. Là où tout se dénouera. Le suspens, l'intrigue, va en grandissant et le voile se lève sur les dernières ombres.

En conclusion
Ce n'est pas un coup de cœur, c'est certain. L'écriture n'a rien de notable, l’histoire est banale. J'ai, cependant, passé un agréable moment dans cette lecture. Le scénario réaliste, les deux principaux personnages féminins sont consistants et le message est clair. Et après tout, c'est tout ce que je demande à un roman.
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