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Critique de Carolivra


Il est toujours difficile de parler du tome 3 d'une saga sans dévoiler l'intrigue en partie. Je ne parlerai donc pas de l'histoire mais je vous donnerai simplement mon avis sur ce que j'ai pu ressentir à la lecture de cet ultime tome. Quand j'ai ouvert ce troisième tome, c'était comme me glisser dans un bon bain chaud. J'ai retrouvé Alice et sa famille, à New-York. Cette héroïne, avec ses faiblesses et ses forces, est incroyablement attachante. Alors qu'elle a vécu un drame terrible, on va assister à sa reconstruction. Pas d'atermoiements ici. Douglas Kennedy est américain et cela se sent. Alice va s'en sortir par le travail et l'abnégation.

Elle nous fait pénétrer dans les coulisses d'une maison d'éditions, faisant le métier qui lui tenait tant à coeur. Alice apparaît comme une héroïne moderne. Nous sommes dans les années 80. Elle est indépendante financièrement, ne souhaite ni se marier ni avoir d'enfants rapidement et elle fait passer sa vie professionnelle avant sa vie amoureuse. On est loin des clichés féminins et cela fait du bien.

Ce tome est peut-être plus politisé que les autres et j'ai parfois eu du mal, je l'avoue, à m'y retrouver. Douglas Kennedy ancre ses personnages dans leur temps et les références à telle ou telle politique, à tel ou tel président ne sont pas toujours évidentes. Cependant, j'ai apprécié ce coté de l'intrigue qui donne plus de poids à l'histoire.

Côté intrigue, il m'a totalement surprise dans ce troisième tome. Je n'ai pas vu venir la fin. Alors que tout semble s'apaiser, tout vole soudain en éclats d'une manière logique et implacable. A ce jeu là, Mr Kennedy est très fort. Il n'hésite pas non plus, via Howie, l'ami homo d'Alice, d'introduire le problème de l'épidémie de Sida qui a décimé la population gay de New-York dans les années 90 sans que les autorités ne fassent grand-chose. Certaines pages sont bouleversantes.

J'étais vraiment triste de laisser Alice et sa famille, l'ambiance new-yorkaise, les librairies et les discussions autour d'un bon cocktail mais Douglas Kennedy est un cachottier! La fin du tome 3 nous laisse sur un « A suivre » très prometteur! Tant mieux!

Pour aller plus loin: mon avis sur le deuxième tome.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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