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Critique de Renod
Installez-vous confortablement. Relâchez tous vos muscles. Vous sentez le poids de votre corps. Inspirez profondément, expirez doucement. Dou..ce..ment. Voilà, je vous propose de laisser votre esprit voyager dans la banlieue de Stockholm. Fixez votre attention sur le pavillon au fond de l'impasse. Vous entrez par la porte-fenêtre restée ouverte. Dans le salon, vous apercevez les cadavres mutilés d'une mère et de sa fille. Un peu plus loin, derrière le canapé, gît un adolescent au corps lacéré. Il émet un râle, respire difficilement, il est en vie. "Grattis!", vous voilà introduit dans un polar suédois, vous allez être gagné par la tension d'un récit.
A la vue de cette scène de crime, l'inspecteur Joona Linna a une intuition. Il pense que la piste du règlement de compte avancée par ses collègues ne tient pas. Il a besoin du témoignage du garçon qui a survécu à ses blessures pour retrouver et protéger l'aînée des enfants absente de la maison au moment des faits. Seule l'hypnose peut permettre de recueillir la déclaration de ce garçon profondément traumatisé. Joona Linna fait appel au psychiatre Erik Maria Bark. Bark a arrêté la pratique de l'hypnose après un scandale et se montre réticent. En acceptant la requête de l'inspecteur, il réveille des démons vieux de dix ans…
Ce roman souffre de défauts de construction avec par exemple un retour en arrière placé au milieu du roman qui tombe comme un pavé dans la soupe. Si les auteurs dressent un portrait complet du psychiatre et de sa famille, le personnage de l'inspecteur est traité trop faiblement et n'apparaît que comme la roue de secours "police" et "action" du récit. le traitement d'une intrigue dédoublée est parfois inégal et peine à convaincre sur la fin. Néanmoins, « l'hypnotiseur » possède les qualités du thriller avec un suspense qui rend la lecture de ces cinq cents pages haletante. L'ambiance, avec son mariage d'hémoglobine et de folie meurtrière, est morbide à souhait. Une bonne lecture pour la plage ou le métro !
Allez, vous pouvez vous réveiller et, si vous avez dans votre entourage des psychopathes suédois, restez vigilant !
A la vue de cette scène de crime, l'inspecteur Joona Linna a une intuition. Il pense que la piste du règlement de compte avancée par ses collègues ne tient pas. Il a besoin du témoignage du garçon qui a survécu à ses blessures pour retrouver et protéger l'aînée des enfants absente de la maison au moment des faits. Seule l'hypnose peut permettre de recueillir la déclaration de ce garçon profondément traumatisé. Joona Linna fait appel au psychiatre Erik Maria Bark. Bark a arrêté la pratique de l'hypnose après un scandale et se montre réticent. En acceptant la requête de l'inspecteur, il réveille des démons vieux de dix ans…
Ce roman souffre de défauts de construction avec par exemple un retour en arrière placé au milieu du roman qui tombe comme un pavé dans la soupe. Si les auteurs dressent un portrait complet du psychiatre et de sa famille, le personnage de l'inspecteur est traité trop faiblement et n'apparaît que comme la roue de secours "police" et "action" du récit. le traitement d'une intrigue dédoublée est parfois inégal et peine à convaincre sur la fin. Néanmoins, « l'hypnotiseur » possède les qualités du thriller avec un suspense qui rend la lecture de ces cinq cents pages haletante. L'ambiance, avec son mariage d'hémoglobine et de folie meurtrière, est morbide à souhait. Une bonne lecture pour la plage ou le métro !
Allez, vous pouvez vous réveiller et, si vous avez dans votre entourage des psychopathes suédois, restez vigilant !
