Deuxième volume de
la trilogie berlinoise, La pale figure nous ramène à Berlin pour une enquête sur les meurtres en série d'adolescentes aryennes.
J'avais eu quelques doutes à la lecture du premier volume, L'été de cristal. Cette fois, je n'ai franchement pas aimé. Très vite, je me suis lassé du détective narrateur, de sa lourdeur, sa grossièreté, son humour déplacé.
L'arrière fond historique et finalement assez réduit et se limite presque au parapluie de
Chamberlain. Les hauts dignitaires s'agitent dans un panier de crabes, mais ça n'a pas grand chose de crédible. L'intrigue, assez tordue, est ralentie par les multiples considérations en tous genres de Bernie Gunther.
Je lirai le dernier volume de la trilogie, mais sauf surprise, je n'irai pas plus loin dans l'oeuvre de
Philip Kerr. Trop de facilités de rédaction, trop de sexe superfétatoire, trop d'écoeurements.