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Critique de Aela


Un beau roman "du terroir" mais pas seulement. Largement autobiographique, ce roman évoque l'amitié très forte qui unit deux jeunes hommes de milieux très différents, Olivier Loubreyroux, issu de la bourgeoisie protestante, et un jeune aristocrate breton, Guillaume Saladin de Kerjagou de Lannélec, qui doit son deuxième prénom bien exotique à un ancêtre, croisé breton, grâcié par le grand Saladin.
Tous deux vont faire HEC puis s'engager volontairement dans la guerre d'Algérie. L'auteur, qui connaît bien le sujet pour l'avoir vécu, évoque avec beaucoup de précision les tenants et aboutissants de cette guerre, les enjeux, les tensions entre les différentes populations. Il montre une opinion publique très divisée sur le sujet. Il nous montre aussi le désarroi et le sentiment d'abandon que ressent la population pied-noir après que le général De Gaulle ouvre la voie à l'autodétermination.
Après ce passage marquant de la guerre, nos héros vont devoir affronter des secrets familiaux et lutter contre certaines attirances qui peuvent être fatales.
C'est un beau roman classique, plein d'authenticité.
Les personnages sont très chevaleresques, ce qui leur donne un côté désuet mais très attachant.
Une lecture très agréable et très instructive sur la guerre d'Algérie.
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