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Critique de boudicca


« La cité infernale » est le premier tome d'un diptyque inspiré du célèbre jeu vidéo « The Elder Scrolls », ouvrage sur commande confié au talentueux Greg Keyes, à qui on doit déjà de belles séries de fantasy telles « Les royaumes d'épines et d'os » ou encore « L'âge de la déraison ». Nous voilà donc plongé (ou replongé, pour les amateurs du jeu) dans le monde de Tamriel, cette fois menacé par une cité flottante en mouvement permanent, Umbriel, avide de dévorer tout ce qui passerait à sa portée. La plume de Greg Keyes demeure, comme toujours, très agréable et l'histoire est finalement plutôt originale, bien que ni très complexe ni particulièrement profonde, d'autant plus que la brièveté du roman l'empêche de véritablement se déployer dans toute sa mesure. N'oublions pas qu'il s'agit là avant tout d'un ouvrage de commande et que l'on est donc loin de retrouver la patte et les bonnes idées qui caractérisent généralement les oeuvres de l'auteur.

Les personnages d'Annaïg, jeune femme téméraire, limite casse-cou, et de son compagnon reptilien Mere-Glim sont pour leur part plutôt réussis et les scènes impliquant le duo fonctionnent relativement bien. D'autres personnages en revanche, comme le prince Attrebus ou encore le mage Sul, sont beaucoup moins convaincants car trop égocentrique pour le premier et trop effacé pour le second. L'univers quant à lui est riche et dense mais il est préférable de déjà connaître le jeu vidéo (ce qui n'était pas mon cas) pour ne pas se perdre dans toutes les races et tous les lieux évoqués et pour lesquels ne sont guère fournies d'explications (une carte et un glossaire auraient par exemple été plus qu'utiles). Un roman non dénué d'intérêt mais sans doute réservé essentiellement (pour ne pas dire exclusivement) aux connaisseurs du jeu vidéo, les autres risquant de se retrouver davantage démunis que charmés. Sympathique donc mais sans plus.
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