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Critique de gouelan


Ce que le jour doit à la nuit éclaire sur les liens forts qui se tissent entre les hommes et leur patrie. Certains d'entre eux ne sont là que depuis quelques générations, mais ils sont déracinés lorsque l'Algérie réclame son indépendance et les pousse à faire leurs valises. Ils ne sont plus chez eux ni là ni ailleurs, et lorsqu'ils parlent de leur passé, la « nostalgérie » les prend à la gorge.

Sous la toile de l'amitié mais aussi de la haine engendrée par la violence des colonisateurs, qui s'installent sans partage, sans respect pour la différence, sans écouter et s'enrichir de l'histoire de l'autre, Yasmina Khadra raconte une histoire d'amour.
Amour de la terre, amour tout court.

Les fils de l'intimité se mêlent à ceux de l'Histoire, au ton de la littérature orientale, tout de pointillés et de pudeur. C'est peut-être ce qui m'a un peu dérangée ; cette hésitation permanente du personnage principal, son incapacité à choisir sa vie, à s'affirmer, à trop facilement laisser derrière lui son passé, sa famille, son histoire.

Premier roman lu de cet auteur, j'hésite à découvrir ses autres romans. Il me manque quelque chose.
Sans doute y a-t-il trop de romantisme voilant l'impression de réalité d'une fiction, la rendant trop fade.
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